Le Maroc, leader dans la coopération notariale africaine

LA VÉRITÉ

Le Maroc renforce son rôle clé dans la coopération entre les pays africains dans le domaine du notariat, a déclaré mercredi à Marrakech le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, lors de l’ouverture de la 33e édition du Congrès des Notaires d’Afrique.

Un engagement fort du Royaume

Intervenant sur le thème **”Le notariat numérique”**, M. Ouahbi a souligné la volonté du Royaume de s’impliquer dans des initiatives régionales et internationales visant à promouvoir la coopération entre les pays africains, en particulier dans le secteur de la documentation. Le ministre a rappelé l’importance du rôle de la Commission des Affaires Africaines (CAAF-UINL) pour l’échange d’expériences et le renforcement des capacités notariales sur le continent.

Modernisation et digitalisation du notariat

M. Ouahbi a également insisté sur la nécessité d’adapter les cadres juridiques aux évolutions numériques mondiales. “Le notariat doit se moderniser”, a-t-il affirmé, soulignant que la digitalisation du secteur est désormais une exigence pour assurer des services transfrontaliers plus efficaces. Le Maroc se positionne ainsi comme un pionnier dans l’introduction de la technologie moderne dans les pratiques notariales.

La coopération numérique au cœur du débat

De son côté, Hicham Sabiry, Président du Conseil National de l’Ordre des Notaires du Maroc (CNONM), a rappelé l’importance pour les notaires africains de relever le défi de la digitalisation, en vue d’accompagner les politiques publiques, notamment dans les domaines de l’investissement et du développement durable.

Soutien au développement du notariat africain

Le président de la Commission des Affaires Africaines, Olagnika Salam, a mis en avant la coopération Sud-Sud encouragée par SM le Roi Mohammed VI, en insistant sur le rôle crucial de la digitalisation pour renforcer les capacités des notariats africains face aux défis actuels.

Un programme de panels orienté sur l’avenir

Ce congrès, qui rassemble plus de 700 notaires de 19 pays africains, aborde des thèmes clés tels que la lutte contre le blanchiment d’argent et l’impact de l’intelligence artificielle sur le notariat, démontrant l’importance croissante de la technologie dans le secteur juridique africain.