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Le Maroc insiste sur la solution à deux États pour une paix durable au Proche-Orient  

Rachid Talbi El Alami souligne l’importance d’une coexistence respectueuse entre Israël et Palestine

LA VÉRITÉ


À Malaga, lors du 9ème Sommet des présidents de parlements de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM), le président de la Chambre des représentants marocaine, Rachid Talbi El Alami, a affirmé que la solution à deux États demeure la seule voie politique viable pour résoudre le conflit israélo-palestinien.

Une initiative qui, selon lui, ouvrirait la porte à une paix juste et durable fondée sur la coexistence, la coopération et le développement partagé.

 

Dans un discours ferme et bienveillant, Talbi El Alami a insisté sur le fait que l’extrémisme ne peut être combattu efficacement qu’en offrant aux populations une alternative concrète de paix et de stabilité.

Il a rappelé que la poursuite des hostilités, notamment dans la bande de Gaza, reste une urgence absolue, comme le souligne régulièrement le roi Mohammed VI, Président du Comité Al-Qods. « La région restera prisonnière de la violence tant que le peuple palestinien n’exercera pas pleinement ses droits légitimes à l’indépendance et à l’établissement d’un État souverain, avec Jérusalem-Est comme capitale », a-t-il martelé, en écho aux résolutions onusiennes.

Après avoir cru entrer dans une ère nouvelle de coexistence, la guerre et la violence ont resurgi, anéantissant tous les acquis du dialogue

Le président Talbi El Alami, a également mis en garde contre les conséquences désastreuses d’un statu quo prolongé. Selon lui, le conflit israélo-palestinien n’est pas isolé ; il se répercute sur toute la région méditerranéenne, nourrissant l’instabilité, le fanatisme et les tensions géopolitiques.

Dans ce contexte, la nécessité d’une action diplomatique concertée s’impose plus que jamais. « Après avoir cru entrer dans une ère nouvelle de coexistence, la guerre et la violence ont resurgi, anéantissant tous les acquis du dialogue », a-t-il déploré, en référence à l’échec des processus de Madrid et d’Oslo.

 

Au-delà du conflit israélo-palestinien, M. Talbi El Alami a abordé la question migratoire, un axe central de l’agenda de la présidence espagnole de l’AP-UpM. Il a relevé que les guerres, les crises climatiques et l’insuffisance du développement sont les causes premières des migrations, souvent mal perçues ou instrumentalisées. Pour lui, il est essentiel de corriger ces perceptions erronées et de reconnaître la contribution positive des migrants aux pays d’accueil. Il a également insisté sur la nécessité de travailler sur les causes profondes des départs, plutôt que de se limiter à gérer les effets.

 

Le Maroc, dans cette optique, a présenté son partenariat avec l’Espagne comme un modèle de coopération humaine et responsable dans la gestion des flux migratoires.

Face aux grands défis mondiaux, rappelons-nous que notre région a toujours été un lieu de valeurs et de progrès

Ce partenariat, basé sur le respect des droits de l’Homme et la coordination étroite, illustre la volonté royale de promouvoir une approche humaniste face aux défis globaux.

 

En conclusion, M. Talbi El Alami a appelé à un retour à l’histoire de la Méditerranée, berceau d’échanges, de solidarité et de liberté. « Face aux grands défis mondiaux, rappelons-nous que notre région a toujours été un lieu de valeurs et de progrès », a-t-il lancé, invitant les décideurs à agir avec vision et pragmatisme pour construire un futur plus juste et plus solidaire.


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