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Le Maroc défend une approche humaniste et responsable face à la migration  

Rachid Talbi El Alami insiste sur la coopération et la dignité humaine  

LA VÉRITÉ


Le Maroc s’affirme comme un acteur clé dans la gestion des migrations internationales, en adoptant une approche humaniste et respectueuse des droits de l’Homme, telle que prônée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

C’est ce que souligne Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants et vice-président de l’Assemblée parlementaire de l’Union pour la Méditerranée (AP-UpM), lors de la 18ème session plénière de l’Assemblée de l’UpM, tenue vendredi à Malaga. Son intervention, à la fois claire et visionnaire, rappelle que la migration ne peut être réduite à un simple flux statistique, mais doit être abordée comme un phénomène complexe nécessitant une réponse collective et respectueuse de l’humain.

Une coopération exemplaire avec l’Espagne 

Le président de la Chambre des représentants a mis en avant la coopération étroite entre le Maroc et l’Espagne, deux pays frontaliers partageant des défis communs en matière de gestion des flux migratoires. Cette collaboration, basée sur la coordination opérationnelle et la solidarité, illustre l’engagement des deux nations à répondre aux migrations en provenance de pays du Sud, tout en protégeant les droits des migrants. « Notre approche est humaine, respectueuse des droits de l’Homme, et en parfaite conformité avec l’esprit du Pacte de Marrakech», a insisté M. Talbi El Alami, en référence au texte adopté par les Nations Unies pour promouvoir des migrations sûres, ordonnées et régulières.

Aborder les causes profondes du phénomène  

Pour le président marocain, il est impératif de s’attaquer aux racines des migrations, souvent liées à des crises multiples : guerres, conflits, dérèglements climatiques et insuffisance du développement. « Les pays d’accueil doivent reconnaître le rôle des pays de transit, ainsi que le coût que cette gestion implique », a-t-il souligné, appelant à une solidarité renforcée entre les États. Selon lui, la migration ne doit pas être instrumentalisée à des fins politiques, mais vue comme un levier de développement pour les pays d’accueil, grâce aux compétences et au savoir-faire des migrants.

Des idées erronées à corriger

Talbi El Alami a également insisté sur la nécessité de corriger les représentations erronées sur la migration. « Il est essentiel de reconnaître sa contribution positive au développement des pays d’accueil, tout en évitant de stigmatiser les migrants », a-t-il lancé, rappelant que les tensions sociales dans les pays d’accueil ne peuvent être imputées au phénomène migratoire lui-même, mais à une gestion insuffisamment concertée. Cette prise de position reflète une vision pragmatique et bienveillante, en phase avec les orientations royales.

Un contexte régional tendu 

Dans un contexte marqué par les tensions au Moyen-Orient et ailleurs dans le monde, Talbi El Alami a salué l’initiative de la présidence espagnole de l’AP-UpM, qui a placé la migration au cœur de son agenda.

« Face aux incertitudes géopolitiques, il est crucial de rappeler que la paix et le dialogue restent les piliers d’une gestion durable de la migration », a-t-il ajouté, soulignant l’importance d’une approche multilatérale et solidaire.

L’intervention de Rachid Talbi El Alami traduit une stratégie cohérente du Maroc, alliant solidarité, respect des droits humains et coopération internationale. Dans un monde où la migration reste un enjeu sensible, le Royaume se positionne comme un modèle de responsabilité et de pragmatisme, prouvant qu’il est possible de concilier sécurité, dignité et développement. Comme le rappelle le président de la Chambre des représentants, la migration, lorsqu’elle est gérée avec intelligence et respect, peut devenir une force pour tous.


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