Le Maroc à la tête de la 57ème session du Conseil des droits de l’homme de l’ONU
Un agenda chargé pour la promotion des droits de l’homme dans le monde

LA VÉRITÉ
La 57ème session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies s’est ouverte le lundi 9 septembre 2024 à Genève, sous la présidence du Maroc. À cette occasion, l’ambassadeur Omar Zniber, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU à Genève, a dirigé la séance inaugurale, marquant ainsi le début de cinq semaines de débats intenses sur les droits humains.
Une mise à jour du rapport mondial sur les droits de l’homme
Tout d’abord, M. Zniber a présenté l’ordre du jour, abordant les questions d’organisation avant de déclarer la session ouverte. Ensuite, le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a pris la parole pour fournir une mise à jour de son rapport annuel. Ce rapport, qui sera examiné en profondeur lors des débats du mardi et mercredi, offre un aperçu global de la situation des droits de l’homme dans plusieurs régions du monde.
Un agenda bien chargé
De plus, cette session se distingue par un agenda extrêmement dense. Le Conseil des droits de l’homme examinera plus de 80 rapports, portant sur divers sujets liés aux droits humains dans près de 50 pays. Ces rapports proviennent du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme, des experts indépendants et d’autres organes d’enquête spécialisés.
Des débats interactifs et des résolutions clés
En outre, cette session prévoit vingt débats interactifs avec les titulaires de mandats des procédures spéciales. Ces échanges permettront d’approfondir des sujets cruciaux et de proposer des résolutions concrètes. Parmi les 32 projets de résolutions annoncés, plusieurs concernent des situations nationales, et de nouveaux titulaires de mandats seront nommés pour superviser la mise en œuvre des recommandations adoptées.
Un soutien aux petits États insulaires
Par ailleurs, M. Zniber a affirmé son engagement à donner plus de visibilité aux petits États insulaires au sein des débats. En dépit des défis financiers auxquels font face les Nations unies, la présidence marocaine veille à garantir le bon fonctionnement du Conseil, assurant ainsi des échanges productifs et constructifs pour la promotion des droits de l’homme à l’échelle mondiale.
Cette 57ème session se veut un moment clé pour renforcer les mécanismes de protection des droits humains, avec un Maroc déterminé à jouer un rôle moteur dans les discussions internationales.