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Le Hamas dit OUI au Plan Trump : La fin du conflit et la libération des otages à portée de main ?

Trump ordonne : "Israël doit arrêter immédiatement les bombardements !". Toutes les réactions internationales après l'accord de paix du Hamas.

LA VÉRITÉ


Après près de deux ans d’hostilités dévastatrices, le conflit au Proche-Orient a basculé dans un espoir inattendu ce vendredi. En effet, la réponse positive apportée par le Hamas au plan de cessez-le-feu proposé par Donald Trump a provoqué une onde de choc planétaire. Ce plan visait la libération immédiate des otages israéliens et la fin des opérations à Gaza. De ce fait, les réactions internationales se sont enchaînées rapidement, oscillant entre optimisme mesuré et prudence face aux défis colossaux qui subsistent. Ce revirement historique ouvre une fenêtre d’opportunité cruciale pour mettre fin au carnage.

 

Pression pour un cessez-le-feu immédiat

L’annonce du Hamas a immédiatement fait réagir l’initiateur du plan, le président américain Donald Trump. Sur sa plateforme Truth Social, il a pressé Israël d’agir. En effet, le président a écrit : « Au vu du communiqué que vient de publier le Hamas, je pense qu’ils sont prêts pour une PAIX durable. Israël doit arrêter immédiatement les bombardements à Gaza, pour que nous puissions faire sortir les otages rapidement et en toute sécurité ». Par ailleurs, dans un bref message vidéo, il a promis que « tout le monde sera traité de manière équitable » dans le cadre de son projet de paix.

 

L’optimisme prudent des médiateurs et de l’ONU

Les pays ayant joué un rôle clé dans la médiation ont immédiatement salué cette avancée. Le Qatar, par exemple, a « salué l’annonce du Hamas » et a appuyé l’appel de Trump à un cessez-le-feu immédiat. De même, l’Égypte a parlé d’une « évolution positive » et a exprimé l’espoir que les deux parties « s’engageront à appliquer le plan du président Trump sur le terrain et à mettre fin à la guerre ». L’Organisation des Nations unies partage cet encouragement. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a appelé « toutes les parties à saisir cette occasion pour mettre un terme à ce conflit tragique à Gaza ». En outre, le commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a insisté sur le fait qu’il s’agissait là d’une « opportunité cruciale » d’arrêter « une fois pour toutes » le « carnage et aux souffrances ».

 

L’élan d’espoir européen

L’Europe a accueilli la nouvelle avec un optimisme manifeste. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a jugé la réponse « encourageante » sur X. Elle estime que la fin de la guerre à Gaza est désormais « à portée de main ». Ainsi, le président français Emmanuel Macron a écrit que « La libération de tous les otages détenus et le cessez-le-feu à Gaza sont à portée de main! ». Il a souligné que « L’engagement du Hamas doit être suivi d’effet sans plus tarder ». De plus, l’Allemagne, par la voix du chancelier Friedrich Merz, a jugé que cet « accord de principe » représentait la « meilleure chance » de mettre fin aux hostilités. Giorgia Meloni, cheffe du gouvernement italien, a estimé que cela signifierait « un retour à la paix au Moyen-Orient » et la fin des « souffrances de la population civile palestinienne ».

 

Position ambiguë d’Israël, les opérations continuent

Malgré la vague d’espoir internationale, la situation sur le terrain reste complexe et dangereuse. Le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réagi en annonçant qu’Israël se préparait pour la « mise en oeuvre immédiate de la première étape du plan Trump pour la libération de tous les otages ». Toutefois, Israël n’a pas évoqué l’arrêt immédiat de ses bombardements. Par conséquent, l’armée israélienne a annoncé samedi qu’elle poursuivait ses opérations. La Défense civile a rapporté un pilonnage israélien « violent » nocturne, causant des victimes. Une habitante de Gaza-ville, a témoigné : « J’étais heureuse lorsque Trump a annoncé un cessez-le-feu, mais les avions de combat n’ont pas cessé leurs attaques ». En outre, l’armée a dissuadé les habitants de tout retour, avertissant que le nord de la bande de Gaza restait « une zone de combat dangereuse ».

 

Les points de friction non résolus

Bien que le Hamas ait annoncé être prêt à libérer « tous les prisonniers de l’occupation, vivants ou morts », selon la formule d’échange proposée par Trump, plusieurs points de désaccord fondamentaux subsistent. Cependant, le Hamas n’a pas mentionné son désarmement ni l’exil de ses membres, deux exigences clés du plan américain. Le mouvement islamiste a souligné que des discussions supplémentaires seraient nécessaires pour en préciser les « détails ». En d’autres termes, un dirigeant du Hamas a déclaré samedi que le mouvement était prêt à entamer des négociations pour résoudre « toutes les questions ». Le plan Trump prévoit explicitement l’exclusion du Hamas de la « gouvernance de Gaza » après la guerre. Finalement, le Hamas insiste sur le fait qu’il participera aux discussions sur l’avenir du territoire.

 

L’écho fragile de l’espoir à gaza

L’annonce de l’accord a suscité des réactions contrastées chez les Palestiniens. À Khan Younès, Sami Adas a parlé d’un « jour de joie, un grand jour ». Il a ajouté : « Le meilleur, c’est que le président Trump lui-même a annoncé le cessez-le-feu. (Le Premier ministre israélien Benjamin) Netanyahu ne pourra pas s’y soustraire cette fois ». Néanmoins, dans les camps de déplacés, la méfiance reste forte. Mahmoud Abou Chamala, déplacé depuis deux ans, parle d’un « rêve enfin à portée de main », mais il craint qu’Israël ne respecte pas le cessez-le-feu une fois les otages libérés. Au contraire, d’autres se montrent profondément pessimistes. Mohammed Saadat a ainsi pronostiqué : « Après cela, la trêve échouera et la guerre reprendra comme avant ».

 

En conclusion, la réponse positive du Hamas le 4 octobre 2025 a injecté un nouvel espoir dans la crise, recevant un accueil favorable de la majorité de la communauté internationale. La pression est désormais forte sur Israël pour qu’il se conforme à l’appel de M. Trump à l’arrêt immédiat des bombardements. Si la libération des otages israéliens et la fin des souffrances à Gaza sont « à portée de main », des négociations complexes attendent les parties prenantes concernant la démilitarisation et la gouvernance d’après-guerre. La question cruciale demeure : Israël et le Hamas parviendront-ils à surmonter les points de friction restants pour transformer cet « accord de principe » en une paix durable et concrète, ou la guerre reprendra-t-elle, comme le craignent les habitants de Gaza ?


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