[ after header ] [ Mobile ]

[ after header ] [ Mobile ]

Le Festival national du film de Tanger met en lumière le cinéma marocain

Échos du Festival national du film de Tanger

LA VÉRITÉ


Lors de la 24è édition du Festival national du film de Tanger (FNF), le cinéma marocain a brillé par des œuvres captivantes, explorant des thèmes profonds et variés. En ouverture de la compétition des longs-métrages de fiction, le film “Animalia” de Sofia Alaoui a plongé les spectateurs dans une atmosphère mystique. Durant 91 minutes, Itto, une femme de condition modeste, fait face à des phénomènes surnaturels, déclenchant une quête à la fois intérieure et géographique pour retrouver son époux.

L’identité en question dans “Empreintes du vent”

Également en lice, “Empreintes du vent” de Layla Triqui met en scène Sophia, une photographe tangéroise découvrant un secret familial bouleversant : sa mère française, supposée décédée, est en vie. En 106 minutes intenses, la réalisatrice plonge dans une exploration de l’identité et de la quête de soi, traversant des émotions puissantes qui touchent profondément le public.

Les réalités berbères à l’honneur

En parallèle, le documentaire “Trois lunes derrière une colline” d’Abdellatif Fdil se démarque. Le film met en lumière le quotidien de trois bergers amazighs, dévoilant des poètes intemporels, porteurs d’une culture riche et peu connue. Ce périple documentaire, d’une durée de 97 minutes, révèle la beauté de l’âme berbère et invite à une immersion dans une réalité poétique et authentique.

Des récits poignants et introspectifs

Dans la catégorie des films d’écoles, “Hayat” de Hamza Ghazi présente la descente psychologique d’une étudiante après une agression traumatisante. De son côté, “Amal” de Doha Safsafy nous introduit dans la vie d’une femme enceinte et en instance de divorce, qui doit faire face aux ultimes instants de son père mourant, révélant ainsi une connexion humaine intense et conflictuelle.

Les courts-métrages, véritables pépites

Enfin, la compétition des courts-métrages a offert des histoires fascinantes. “Une mémoire pour l’oubli” d’El Houari Ghoubari et “Nejma” d’Abdellah Elmoukadem ont su captiver l’audience avec des récits de résistance féminine et de mystère. Les deux œuvres abordent des réalités locales avec un regard frais et immersif, ancrant leurs récits dans les paysages et mythes du Maroc rural.

En somme, le Festival de Tanger 2024 se révèle comme une célébration vibrante de la créativité marocaine, illustrant la diversité des voix et la puissance narrative du cinéma national.


À lire aussi
commentaires
Loading...
[ Footer Ads ] [ Desktop ]

[ Footer Ads ] [ Desktop ]