Le festival Ania met en lumière le patrimoine amazigh
Nador célèbre la diversité culturelle amazighe

LA VÉRITÉ
Une ouverture festive et symbolique
Mardi soir, le complexe culturel de Nador a accueilli la cérémonie d’ouverture de la deuxième édition du festival Ania de la culture amazighe, marquant un moment fort pour célébrer la richesse de ce patrimoine. Coïncidant avec le nouvel an amazigh, cette édition, organisée par l’Association Maroc des cultures et des arts (AMCA), met en avant l’importance croissante accordée à la culture amazighe au niveau national.
Des activités variées pour tous les publics
Ensuite, un programme riche en activités a été dévoilé. Une exposition artistique présente des vêtements traditionnels, des bijoux et des œuvres d’art illustrant le patrimoine amazigh. Un colloque national aborde les défis et perspectives liés à l’officialisation de l’amazigh. Par ailleurs, une caravane éducative parcourt les écoles locales, proposant des ateliers de dessin et de théâtre dédiés aux élèves. Ces initiatives visent à sensibiliser les jeunes à la diversité culturelle du Maroc.
Des hommages et un engagement royal
Par ailleurs, le festival s’inscrit dans les efforts soutenus par Sa Majesté le Roi Mohammed VI pour promouvoir l’amazigh comme composante essentielle de l’identité nationale. Mohamed Amine Fizazi, directeur du festival, a souligné l’implication des jeunes de Nador dans cette initiative culturelle. De son côté, Abdelmajid Rabah, représentant l’Agence de Développement de l’Oriental, a rappelé que le 14 janvier est désormais un jour férié national, réaffirmant l’importance symbolique de cette célébration.
Préserver un héritage en danger
Enfin, Mohamed Kaddouri, président de la Chambre d’artisanat de l’Oriental, a mis en exergue l’importance de sauvegarder les métiers traditionnels amazighs, menacés de disparition. Une grande exposition à venir à Nador vise à préserver ces pratiques ancestrales et à les transmettre aux générations futures.