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Le chef de la MINURSO piégé par le Polisario


Les autorités marocaines sont très remontées contre le chef de la MINURSO, Colin Stewart. Le Canadien s’est rendu, vendredi 6 avril, au camp Rabouni. Une rencontre programmée depuis des semaines mais qui avait été reportée à une date ultérieure suite à une divergence sur le lieu.

Le représentant spécial du secrétaire général a en effet refusé de se déplacer à Bir Lahlou comme l’exigeait la direction du Front. Finalement, l’offensive diplomatique du Maroc dénonçant les incursions du Front dans les zones tampons a balisé le terrain pour le fonctionnaire de l’ONU. Brahim Ghali et les siens ont fini par lâcher du lest, acceptant de prendre langue avec Stewart à Rabouni, en territoire algérien.

Mais tirant profit du décès de Ahmed Boukhari, les membres du Polisario ont invité Colin Stewart à écrire quelques mots en la mémoire du défunt sur un registre de condoléances à côté duquel était placé un drapeau du mouvement séparatiste.

Dans son texte, le représentant spécial d’Antonio Guterres ne s’est pas contenté de présenter ses propres condoléances mais a ajouté celles des «Nations unies et de son secrétaire général». Pire, il a qualifié Boukhari d’«ambassadeur», titre pourtant réservé aux représentants des Etats dû- ment reconnus par l’ONU. Une occasion que le Polisario n’a pas manqué de médiatiser.

«De retour au quartier général de la MINURSO à Laâyoune et pour apaiser la colère des autorités marocaines, Stewart a présenté des excuses verbales», nous confie une source proche du dossier. Mais apparemment, la partie marocaine souhaite plus que de simples excuses verbales.


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