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La ZLECA mérite d’être soutenue par des politiques commerciales régionales efficaces et inclusives


La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), qui représente l’un des engagements politiques ayant eu un consensus sans précédents parmi les pays membres de l’Union Africaine, mérite d’être soutenue par des politiques commerciales régionales efficaces et inclusives, a indiqué, lundi à Rabat, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’économie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy.

“Les pays maghrébins sont appelés à redoubler d’effort au niveau de l’Union du Maghreb Arabe pour lever les obstacles au commerce entre nos pays qui reste en deçà des aspirations de nos peuples (moins de 3% de nos échanges globaux)”, a affirmé le ministre dans une allocution lue en son nom à l’ouverture d’un séminaire régional sur l’impact potentiel de la Zone de libre-échange continentale africaine sur les économies maghrébines.

L’intégration économique entre les cinq pays maghrébins, a t-il dit, constitue le meilleur choix pour assurer le développement socio-économique et préserver la paix et la stabilité dans la région. “La vision éclairée de Sa Majesté le Roi, que Dieu l’Assiste, repose sur les principes du co-développement et du partage de la prospérité, à travers la fluidification des flux commerciaux et d’investissements entre nos pays et ce, dans une logique de promotion des investissements étrangers et des chaînes de valeurs régionales et mondiales”, a poursuivi le ministre.

La ZLECA, constitue d’ores et déjà un nouveau levier pour concrétiser l’intégration maghrébine tant attendue par nos opérateurs économiques, a fait observer M. Elalamy, notant que pour assurer le développement du continent, le libre échange doit être accompagné par des mesures touchant toutes les stratégies sectorielles de nos pays de manière à assurer leur harmonisation au niveau régional et continental.

Il a, à cet égard, souligner l’impératif de veiller à ce que les communautés d’affaires soient impliquées pleinement dans la mise en oeuvre de la ZLECA. “Il est évident que le développement multiforme de l’Afrique, doit passer par une ouverture des marchés entre nos pays et à travers des stratégies nationales, régionales, et continentales intégrées, permettant la promotion des complémentarités économiques entre les pays et régions d’Afrique”, a t-il expliqué.

Le ministre a, par ailleurs, mis en avant l’importance de ce séminaire qui offre l’occasion d’examiner les opportunités offertes par ZLECA et son impact potentiel sur les pays maghrébins qui sont appelés, plus que jamais, à œuvrer ensemble pour concrétiser une intégration économique gagnant-gagnant pour les peuples respectifs.

Organisée conjointement par la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et l’Union du Maghreb Arabe (UMA), cette rencontre vise à promouvoir l’intégration économique africaine au niveau régional et continental par une meilleure implication des acteurs clés d’Afrique du Nord, et à encourager les économies maghrébines à renforcer leur positionnement dans le processus de construction du marché unique africain.

Ce séminaire régional de deux jours offre l’occasion aux représentants des pays membres de l’UMA (Algérie, Libye, Maroc, Mauritanie et Tunisie), négociateurs en chef de la ZLECA, représentants du secteur financier et du secteur privé, experts et observateurs de partager leurs analyses sur la ZLECA, leur compréhension des défis et des opportunités qu’elle renferme et ses implications pour le développement économique et la croissance. Ils procéderont par ailleurs à un examen approfondi de leurs politiques d’intégration régionale et continentale en vue de faciliter la formulation de nouvelles stratégies plus intégrées et mieux coordonnées.

Entrée formellement en vigueur le 30 mai 2019, la ZLECA vise à réduire les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce, à encourager l’ouverture des marchés et la facilitation du commerce, et à harmoniser les règles de commerce à travers le continent africain.

Du point de vue du nombre de pays participants, la ZLECA constitue la plus grande zone de libre-échange au monde depuis la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), couvrant un marché potentiel de 1,2 milliard de consommateurs pour un produit intérieur brut (PIB) cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars.


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