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La violence coule de source


À l’occasion de la journée internationale pour lutter contre la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre, le mouvement féministe M.A.L.I. – Mouvement Alternatif pour les Libertés Individuelles a mené une action en versant un colorant rouge dans l’eau des fontaines à Rabat.

Selon le communiqué du Mouvement, «les violences faites aux femmes sont totalement banalisées, les droits des femmes bafoués et ce, malgré les campagnes et plaidoyers d’organisations féministes et d’associations d’accompagnement et de soutien des victimes». « Les agressions contre les femmes sont monnaies courantes et sont même en augmentation, en raison d’une éducation et d’une construction sociale machistes et conservatrices », peut-on lire.

Le communiqué ajoute que le rapport de l’Onu pour les Femmes présenté à Beyrouth, en mai dernier, souligne que 62% des Marocains affirment que c’est du devoir de leurs épouses de faire « avec » les violences conjugales,

Contrairement aux pays voisins, l’Algérie et la Tunisie, le Maroc ne dispose pas d’une loi spécifique contre les violences que subissent les femmes. En 2013, un projet de loi a été élaboré, mais jusqu’à aujourd’hui, le projet n’a toujours pas été adoptée.

L’action vise à sensibiliser l’ensemble de la société en l’occurrence le gouvernement et la justice.

Par ailleurs, les autorités locales de Rabat ont dénoncé les dégâts infligés samedi 25 novembre à des fontaines par un groupe d’individus appartenant à un mouvement illégal.

Plusieurs individus membres d’un mouvement illégal, qui prétend défendre les intérêts d’une certaine catégorie de la société, ont endommagé des équipements publics d’embellissement, en polluant les eaux de quatre fontaines sur l’avenue Mohammed V et la place Bab El Had et en les maculant de peinture rouge, indique un communiqué de la wilaya de la région de Rabat-Salé-Kénitra.

Les autorités locales, tout en réitérant leur attachement constant aux dispositions légales garantissant l’exercice des libertés dont la liberté d’expression, dénoncent ces agissements qui sont contraires aux formes d’expression reconnues.

Ainsi, les services de la wilaya de la région sont intervenus pour réparer les fontaines endommagées et les remettre en l’état, ajoute la même source précisant qu’une enquête a été ouverte par les autorités compétentes sous la supervision du parquet.


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