La prise on charge des enfants en conflit avec la loi
Focus à Rabat sur les bonnes pratiques en matière de prise en charge juridique et sociale des enfants en situation de conflit avec la loi
LA VÉRITÉ
En effet, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a signé une convention de partenariat avec les associations “Aïda” et “Bayti”, financées par l’Union Européenne, dans le cadre de la mise en œuvre du programme “Ensemble pour une justice adaptée aux enfants”.
Cette conférence a présenté les conclusions préliminaires de l’étude sur les représentations sociales et culturelles des mineurs en situation de conflit avec la loi.
L’humanisation des conditions de détention : un axe stratégique
De plus, dans une allocution à cette occasion, le chef du service de l’action sociale à la DGAPR, Benaissa Bennasser, a indiqué que la Délégation a fait de l’humanisation des conditions de détention un axe stratégique de ses plans, par le biais de la réhabilitation et la construction d’établissements pénitentiaires conformes aux exigences, en vue de réunir des conditions de détention répondant aux normes internationales relatives à la détention, notamment des mineurs, soit au niveau du logement à travers l’attachement qu’accorde la DGAPR à leur hébergement au sein des centres de réforme et d’éducation ou de quartiers indépendants au sein des prisons locales, ou bien au niveau de leur qualification pour l’intégration.
Par ailleurs, la DGAPR, comme l’a poursuivi M. Bennasser, a accordé une importance significative aux espaces des services sociaux pour offrir aux détenus l’opportunité de pratiquer les diverses activités et programmes destinés à eux, malgré les nombreux défis et difficultés qui empêchent d’atteindre tous les objectifs escomptés.
Ainsi, il a ajouté que le thème important abordé durant ce séminaire représente un élément clé de la nouvelle stratégie de la délégation générale visant la réinsertion des détenus.
Ouverture de la DGAPR sur la société civile
Le responsable a souligné que l’ouverture de la DGAPR sur la société civile a permis aux associations et ONG intéressées par les affaires pénitentiaires d’accéder aux établissements carcéraux à travers des partenariats pour mettre en œuvre certains programmes et activités au profit des détenus mineurs, dont l’ONG “Aida” et l’association “Baiti ” qui sont parmi les partenaires les plus importants de la Délégation.
Résultats encourageants du programme “Ensemble pour une justice adaptée aux enfants”
Par aillers, le responsable a souligné que le programme “Ensemble pour une justice adaptée aux enfants” a connu des résultats encourageants en 2022 et 2023. Pendant cette période, une journée d’étude a été organisée au centre de formation des cadres de la DGAPR de Tiflet. Des assistants sociaux et des psychologues de différents établissements pénitentiaires qui accueillent les nouveaux détenus mineurs y ont participé.
Activités de réhabilitation pour la réinsertion
Finalement, M. Benasser a souligné que les détenus mineurs des centres de correction et de réhabilitation d’Ain Sebaa et de Benslimane ont bénéficié de nombreuses activités visant à respecter et à promouvoir les droits des détenus en améliorant leurs conditions de détention et en évitant qu’ils ne retournent en prison. Ces activités couvrent de multiples domaines de réhabilitation pour la réinsertion axés sur le soutien psychologique, social et juridique des mineurs.