Jazzablanca 2025 : Une ouverture magistrale qui célèbre le mélange des cultures
El Comité, Hindi Zahra et Seal inaugurent une édition marquée par l’émotion et l’innovation
LA VÉRITÉ
La 18ᵉ édition du festival Jazzablanca s’est ouverte jeudi soir à Casablanca dans une ambiance électrique, où le jazz, la soul et les racines culturelles se sont entrelacées pour offrir une soirée d’exception. Avec une scénographie renouvelée et des performances exceptionnelles, le festival a confirmé son statut d’événement incontournable, mêlant tradition et modernité dans un espace de partage unique.
Une ouverture rythmée par la fusion cubaine et gnaoua
Sur la Scène 21 , le collectif cubain El Comité a lancé les festivités avec une énergie débordante. Leur jazz afro-cubain, alliant virtuosité technique et groove entraînant, a immédiatement captivé le public. Le moment le plus marquant de leur prestation ? La collaboration improvisée avec Maâlem Khalid Sansi , figure emblématique de la musique gnaoua, qui a apporté une touche mystique à leur répertoire. Cette fusion inédite entre rythmes cubains et traditions berbères a salué par des applaudissements nourris, illustrant la promesse de Jazzablanca : un carrefour de cultures.
Hindi Zahra : Une voix qui traverse les époques
Un peu plus tard, sur la Scène Casa Anfa , la chanteuse Hindi Zahra a enchanté le public avec un répertoire à la fois intime et puissant. Interprétant ses tubes comme « Imik Si Mik » ou « Beautiful Tango » , accompagnée d’un couple de danseurs, elle a su allier blues, folk et racines berbères. Son concert, ponctué d’un aperçu de son prochain album, a confirmé sa place de révélation internationale tout en restant ancrée dans l’âme marocaine.
Seal : L’apothéose d’une soirée historique
La soirée s’est clôturée en beauté avec Seal , légende de la soul et de la pop. Sa prestation, à la fois intime et spectaculaire, a réuni plusieurs générations autour de ses classiques comme « Kiss from a Rose » ou « Crazy » . Chaque note portée par sa voix profonde a créé une connexion émotionnelle palpable, marquant une performance inoubliable pour les festivaliers.
Un espace pensé pour l’immersion et le confort
Jazzablanca, qui se déroule jusqu’au 12 juillet, a aménagé Anfa Park pour offrir un lieu de vie autant que de spectacle. Deux scènes principales, des zones de détente, des activations créatives et une restauration variée transforment le site en un véritable village festif. Parallèlement, la scène « Nouveau Souffle » au Parc de la Ligue Arabe accueille des concerts gratuits, démocratisant l’accès à la musique.
Un engagement pour la diversité et la découverte
Cette 18ᵉ édition, placée sous le signe de la découverte et de la célébration culturelle , continue de défendre l’idée que le jazz est un langage universel. Les organisateurs ont souligné leur volonté de « cultiver la musique comme art de vivre », en mettant en avant des artistes locaux et internationaux. Des groupes comme Daraa Tribes , Mehdi Qamoum ou Soukaina Fahsi viendront enrichir la programmation gratuite, tandis qu’une parade festive organisée par Glen David Andrews promet de rythmer les rues de Casablanca.
La journée du vendredi s’annonce tout aussi dense, avec des concerts phares de Kool & The Gang et Seu Jorge , sans oublier les performances acoustiques de Marcin . Cette édition, comme à chaque fois, se veut un témoin de la vitalité artistique du Maroc, prouvant que le jazz reste un catalyseur de dialogue entre les cultures.
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