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Israël se moque des lois internationales

Voici la phrase passe-partout de presque tous les leaders en Occident aujourd’hui, en réponse à l’occupation israélienne et au génocide en cours dans les territoires occupés : «accepter le droit légi-time des Palestiniens à disposer d’un territoire et d’un Etat en paix et en sécurité aux côtés d’Israël». Quand ? Jamais. Nous sommes toujours face à cette littérature de circonstances recyclées à volonté. Et on gagne du temps. Et Israël grignote du territoire palestinien jusqu’au jour où il n’y aura plus de place pour cet hypothétique Etat palestinien qui ne verra jamais le jour au vu des escalades de violence à répétition et à l’indifférence des grandes puissances. Celles-ci recyclent leurs slogans habituels et fournissent encore plus d’aides et de moyens à l’Etat hébreu pour consolider son armée et son arsenal militaire. Israël étant, il ne faut pas l’oublier, une puissance militaire nucléaire.
Avec ce paradoxe éclatant : tout l’Occident apporte son soutien à un État militaire, doté de la bombe nucléaire, et condamne des populations sous occupation subissant une épuration ethnique en règle ! Pour rappel, le Président américain a demandé une aide de 105 milliards de dollars au Congrès pour répondre aux crises internationales et à l’immigration clandestine. Une demande qui comprend no-tamment 61,4 milliards pour l’Ukraine et 14,3 milliards de dollars pour Israël dont 10,6 milliards en ar-mement. La Maison Blanche fait valoir que cet argent est destiné, entre autres besoins militaires, à fabriquer des équipements de défense pour Israël.
Le Président américain a également demandé 9 milliards de dollars pour répondre à des crises humani-taires internationales, y compris dans la bande de Gaza sachant que les besoins humanitaires dans un monde où les conflits et les crises font rage nécessitant des billions de dollars. Sans oublier que pour un territoire sous blocus comme Gaza, les miettes des 9 milliards non encore votés par le Congrès, peu-vent ne jamais arriver. C’est ce qu’on appelle aujourd’hui dans le jargon de la Realpolitik : l’équilibre des forces et des chances ! Cet équilibre qui explique tout le soutien des USA à Israël depuis sa créa-tion. Entre 1946 et 2023, Israël a reçu environ 260 milliards de dollars américains, selon un rapport du Congrès américain publié au mois de mars 2023. Cela fait d’Israël le pays qui a reçu le plus de ressources de la part des États-Unis depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Plus de la moitié de ce montant était destinée à l’aide militaire. On s’en souvient, en 2016, le président des États-Unis Barack Obama avait signé un accord consacrant 38 milliards de dollars d’aide militaire pour Israël sur la décennie 2017-2028. Ces fonds permettent aux Israéliens d’acquérir des armes américaines, notamment des avions de combat F35.

À cette aide importante, il faut ajouter un soutien encore plus vital pour l’Etat hébreu. Washington, qui est un membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, détient le droit de véto. Celui-ci a été utilisé de nombreuses fois en opposition aux sanctions ou avertissement à l’encontre d’Israël pour ses occupations du territoire palestinien. Le Conseil de sécurité des Nations unies a constamment rejeté les résolutions portées par plusieurs pays condamnant la guerre entre le Hamas et Israël. Sur 15 États membres du Conseil, a chaque fois ce sont 12 qui votent pour, deux se sont abstenus, dont la Russie, mais les États-Unis, un des cinq membres permanents, ont voté contre, ce qui suffit à rejeter toute résolution. Clair. Limpide. Sans appel. Tout comme Israël qui défie les Na-tions unies en rejetant 100/100 des résolutions onusiennes. C’est dire qu’Israël est un État au-dessus des lois internationales. Un État qui fait ce qu’il veut dans l’impunité la plus absolue. L’Etat hébreu tue des dizaines de milliers de civiles dont plus de 13 600 enfants et pas moins de 6000 femmes sans être jugé encore moins mis au ban de la communauté internationale. Cette impunité n’augure de rien de bon pour l’avenir dans cette région où le risque d’une guerre globale menace tout le monde.


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