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Innovation agricole : De la génétique à la gestion durable des ressources naturelles

Le Maroc et la France renforcent leur coopération pour rendre l'élevage plus résilient face aux défis climatiques et économiques.

LA VÉRITÉ


Face aux défis climatiques et économiques croissants, la coopération agricole se révèle essentielle. C’est dans cet esprit que la France et le Maroc ont solidifié leur partenariat. Mardi 7 octobre 2025, à Clermont-Ferrand, un jalon majeur a été posé en marge du 34e Sommet de l’élevage. Cet événement a vu la signature de deux conventions de coopération maroco-française cruciales pour l’avenir du secteur. De plus, le Maroc y participait en tant qu’invité d’honneur. Sa présence en force constituait une opportunité stratégique pour partager son expérience avec les acteurs français et internationaux.

 

L’élevage ovin et caprin, fer de lance de la résilience

Le premier accord est structuré autour du secteur de l’élevage ovin et caprin. Il unit l’Association nationale ovine et caprine (ANOC) à des entités françaises, notamment Races Ovines des Massifs Sélection (ROM), la Chambre régionale d’agriculture Auvergne-Rhône-Alpes et la Chambre d’agriculture de l’Isère. De ce fait, l’objectif principal est clair, améliorer la résilience de l’élevage face aux défis climatiques et économiques.

Ainsi, cette convention prévoit la modernisation des systèmes d’élevage et de la formation. Elle vise également l’amélioration génétique des races locales. Par ailleurs, elle met l’accent sur la valorisation du lait de chèvre dans le nord du Maroc. La signature de cette convention s’est déroulée en présence du ministre marocain de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari.

 

Partage d’expertises et gestion durable des ressources

La seconde convention de coopération touche à la gestion des ressources et à la promotion des filières agricoles. Elle lie la Chambre régionale d’agriculture de Rabat-Salé-Kénitra à ses homologues d’Auvergne-Rhône-Alpes et de l’Isère. En effet, cet accord met l’accent sur la promotion des filières agricoles. Il s’intéresse aussi à la gestion durable des ressources naturelles. Cette initiative s’inscrit dans une logique de partage d’expertises et de développement conjoint de projets agricoles innovants.

Par conséquent, cet accord vient consolider et actualiser une coopération engagée depuis 2015. Il sert le renforcement des capacités institutionnelles et la mise en place d’actions de formation. Le président de la Chambre agricole de Rabat-Salé-Kenitra, Mohammed El Bouyahyaoui, a souligné l’importance de cette dynamique. Selon lui, le partenariat mis en place « donnera un nouvel élan à l’échange d’expertises et de visites entre les professionnels des deux pays ».

 

Le Maroc, partenaire stratégique de l’agriculture durable

La présence marocaine au 34e Sommet de l’élevage fut particulièrement remarquée. Ce rassemblement est le plus grand rendez-vous européen des professionnels du secteur. C’est pourquoi la participation en force du Royaume représente une opportunité stratégique majeure. Le Maroc peut ainsi partager son expérience. Il démontre comment construire des systèmes agricoles durables et performants auprès des acteurs français et internationaux.

Pour illustrer, la première journée de l’événement fut marquée par l’inauguration du pavillon marocain au Sommet de l’élevage. Le ministre Ahmed El Bouari a tenu une série de rencontres importantes. Il s’agit notamment de ses échanges avec la présidente de la commission des affaires économiques du Sénat et sénatrice des Alpes-Maritimes, Dominique Estrosi Sassone, et la préfète d’Auvergne-Rhône-Alpes, Fabienne Buccio.

 

Vers un SIAM sous le signe de l’élevage durable

Ce nouvel élan franco-marocain ne s’arrête pas à Clermont-Ferrand. Les échanges se poursuivent dans la continuité des travaux de l’Année agricole croisée maroco-française. De ce fait, la prochaine édition du Salon international de l’Agriculture au Maroc (SIAM) jouera un rôle clé. Ce futur SIAM aura pour thème l’élevage durable. Les acteurs marocains ont affirmé que l’événement représentera « une nouvelle étape pour consolider les passerelles entre les filières d’élevage des deux pays ». Ainsi, la tenue du SIAM permettra d’impulser davantage le rapprochement entre les acteurs d’un secteur aussi prometteur dans la dynamique des relations bilatérales.

 

En conclusion, la signature de ces deux conventions réaffirme la robustesse de la coopération franco-marocaine dans le domaine agricole, notamment dans les secteurs de l’élevage et de la résilience climatique. Elles mettent en lumière une volonté partagée d’innover et d’assurer un développement conjoint significatif. Cet échange d’expertises, fort de l’engagement institutionnel renouvelé, ouvre des perspectives prometteuses pour l’agriculture des deux nations.


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