Informations de la presse nationale de ce jeudi
Revue de presse quotidienne du jeudi 05 mars 2024

LA VÉRITÉ
Le débat sur le secret des travaux des Commissions parlementaires relancé (Le Matin)
Cette décision prise par le bureau de la Commission et qui n’a pas manqué de créer une vive polémique entre les parlementaires de la majorité et ceux de l’opposition. En effet, si les parlementaires du RNI et du PAM ont insisté sur la nécessité de respecter le règlement intérieur en tenant la réunion à huis clos, les députés de l’opposition ont rappelé que les coutumes parlementaires voulaient que la discussion de ce genre de projet soit publique. Selon une source ayant pris part aux travaux de la Commission, le président du groupe parlementaire du Mouvement populaire, Driss Sentissi, avait souligné lors de son intervention que la Commission peut faire exception à la règle de confidentialité lorsqu’il s’agit de débattre d’un projet de loi intéressant une large frange de la population, comme c’est le cas pour le projet de loi relatif à la procédure civile.
Fécondité au Maroc : 2,5 enfants par femme en 2024 (Le Matin)
Policy Center For The New South (PCNS) a réalisé une étude proposant une analyse des données disponibles sur le taux de fécondité au Maroc avec une projection sur l’évolution attendue à court et moyen termes. La tendance qui se dégage de l’évolution récente de ce phénomène est qu’il enregistre, depuis 2010, une sorte de stagnation, voire une légère reprise. Une tendance qui semble être un peu plus prononcée dans les villes, puisque la fécondité des citadines, qui avait atteint 1,8 enfant par femme en 2010, a enregistré 2,2 enfants par femme en 2019. En revanche, en milieu rural, la fécondité a continué à baisser jusqu’à 2014 pour atteindre 2,5 enfants par femme. Elle marque, ensuite, une légère reprise pour atteindre 2,7 enfants par femme en 2019. Cette reprise a été accompagnée d’une baisse de l’âge au premier mariage chez les femmes.
Allianz Trade : le risque d’impayés pour les entreprises reste modéré au Maroc (Le Matin)
Dans un contexte de crises diverses et de perspectives de croissance mondiale moroses, le Maroc maintient sa note au niveau de «risque modéré» selon la nouvelle carte Risques-pays publiée par Allianz Trade. Le Royaume reste le pays le mieux noté en Afrique du Nord, notamment par rapport à l’Algérie, la Tunisie ou encore l’Égypte, et dans le club restreint des bons élèves en Afrique, en termes de qualité de l’environnement économique et politique. Allianz Trade vise, avec cette carte, à aider les entreprises voulant se développer ou investir à l’étranger à choisir la bonne destination.
Coûts d’hospitalisation : l’OMS pointe d’énormes disparités (Les Inspirations éco)
L’Organisation mondiale de la santé au Maroc vient de dévoiler les résultats de son étude lancée depuis l’année 2021 sur le paysage financier des soins de santé au Maroc. Quelque 39 hôpitaux ont été ciblés par cette étude. Dans certains hôpitaux éloignés, l’étude a dévoilé une utilisation faible des services, alors que certains services coûtent moins cher dans les hôpitaux universitaires. Ainsi, le coût unitaire au sein des hôpitaux, dont les services sont agrégés par niveaux, a démontré qu’une journée d’hospitalisation pour une intervention chirurgicale varie de 75 dollars au sein d’un hôpital provincial à 88 dollars pour un hôpital universitaire. Pour une hospitalisation médicale, un séjour d’une journée coûte entre 68 et 75 dollars selon qu’on se dirige vers un hôpital provincial ou un centre hospitalier universitaire. Quant à la maternité, un séjour coûte respectivement entre 73 et 85 dollars au sein des hôpitaux provinciaux et établissements universitaires.
Transition énergétique: les investissements doivent démarrer dès cette année (Les Inspirations éco)
Structurer une filière de valorisation des déchets ménagers et du tri à la source dans les six villes qui vont accueillir les matchs de la Coupe du monde de football 2030, co-organisée par le Maroc, le Portugal et l’Espagne. Telle semble être la principale priorité de Leila Benali, ministre de la Transition énergétique. Lors d’une rencontre organisée à la CGEM, pour présenter la stratégie nationale de la transition énergétique, la ministre a dévoilé que les six villes en question, à savoir Casablanca, Rabat, Agadir, Fès, Tanger et Marrakech devraient, sur le plan énergétique et de l’économie circulaire, être aux normes d’ici la grand-messe footballistique. Dans ce sens, elle a indiqué qu’elle va insister sur la réglementation relative à ces deux volets.
Souss-Massa: les détails du tour de table de la Société régionale multiservices (Les Inspirations éco)
Dotée d’un capital de 150 MDH, la Société régionale multiservices du Souss- Massa sera majoritairement détenue par le groupement des collectivités territoriales «Souss-Massa pour la distribution», qui concentrera 40% du capital, soit 60 MDH répartis sur 1 million d’actions. L’État marocain et l’ONEE détiendront chacun 25% du capital, soit 37,5 MDH alors que la Région Souss-Massa disposera de 10% (15 MDH). Le statut et le pacte d’actionnaires de la société régionale multiservices (SRM) du Souss-Massa seront approuvés durant la prochaine session extraordinaire du Conseil régional Souss-Massa, prévue ce vendredi. Ces décisions interviendront ainsi plus de neuf mois après la promulgation de la loi n° 83-21 relative aux SRM (publiée au BO n° 7213 du 17 juillet 2023) et l’adoption de deux décrets (n°2.23.1033 et n°2.23.1035) relatifs à l’application des dispositions de ce texte.
Chiens errants: Faute d’une législation stricte, le phénomène fait rage ! (L’Opinion)
Dans plusieurs villes du Royaume, les chiens se reproduisent rapidement, se regroupent en meutes et font parfois leur loi, suscitant une large grogne des habitants, qui n’hésitent pas à interpeller les autorités locales. Dernier incident en date, un enfant de 11 ans a été hospitalisé, mardi, à Béni Mellal suite à une attaque d’un chien errant. Au fil des affaires et des incidents, la lutte contre ce phénomène s’est hissée au sommet des priorités des Conseils communaux, et prend de l’envergure, surtout à l’approche d’importantes échéances internationales comme la CAN 2025 et la Coupe du Monde 2030, qui requièrent un niveau sécuritaire exemplaire. Si les autorités locales optent parfois pour des méthodes brutales, les associations de protection animale plaident en faveur d’une approche scientifique, «plus humanitaire et surtout plus efficace».