Inflation : l’IPC progresse de 0,7 % en octobre

LA VÉRITÉ

Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) a rapporté une augmentation de 0,7 % de l’indice des prix à la consommation (IPC) en octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente. Cette progression reflète des variations significatives entre les produits alimentaires et non alimentaires.

Les produits alimentaires et non alimentaires en hausse

D’abord, l’augmentation globale de l’IPC s’explique par une hausse de 0,5 % des prix des produits alimentaires et de 0,7 % pour les produits non alimentaires. Les hausses les plus notables pour les produits non alimentaires concernent les secteurs du “Logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles”, ainsi que les “Restaurants et hôtels”, avec une progression de 3,6 %. En revanche, le “Transport” affiche une baisse marquée de 3,6 %.

Une baisse mensuelle de l’IPC en octobre

Cependant, comparé au mois de septembre 2024, l’IPC a reculé de 0,3 %. Cette diminution découle de la baisse de 0,5 % des prix des produits alimentaires et de 0,1 % pour les produits non alimentaires. Notamment, les prix des fruits ont chuté de 3,4 %, suivis des viandes (-2,7 %) et des boissons rafraîchissantes (-0,9 %).

En parallèle, certains produits alimentaires ont vu leurs prix augmenter, tels que les légumes (+1,7 %) et les huiles et graisses (+1,4 %). Du côté des produits non alimentaires, une baisse significative de 3,1 % a été enregistrée sur les carburants.

Des variations régionales importantes

Par ailleurs, Al-Hoceima a enregistré une baisse importante de 1,8 %, suivie d’Oujda et Beni-Mellal (-1,0 %) et Safi (-0,8 %). À l’opposé, Errachidia a observé une légère hausse de 0,2 %.

Enfin, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles, a progressé de 0,3 % en octobre 2024 par rapport au mois précédent et de 2,4 % sur un an. Cette donnée souligne la persistance des tensions inflationnistes dans plusieurs secteurs de l’économie.

Ainsi, l’évolution de l’IPC en octobre reflète des dynamiques contrastées entre les catégories de produits et les régions, impactant directement le pouvoir d’achat des ménages.