Industries manufacturières : une reprise marquée au troisième trimestre 2024

LA VÉRITÉ

Le secteur manufacturier marocain a enregistré une progression significative au troisième trimestre 2024, marquée par une augmentation de 9,2% de l’indice de production, selon les données du Haut-Commissariat au Plan (HCP). Cette croissance reflète une dynamique positive dans plusieurs branches industrielles.

Une forte contribution des industries chimiques et automobiles

D’abord, les industries chimiques et automobiles ont joué un rôle clé dans cette évolution. L’indice de l’industrie chimique a bondi de 18,2%, tandis que celui de l’industrie automobile a enregistré une hausse impressionnante de 17%. Ces performances illustrent une reprise robuste de ces secteurs stratégiques pour l’économie marocaine.

De plus, les “industries alimentaires” et “l’industrie de l’habillement” ont également contribué à cette croissance, affichant respectivement des hausses de 9% et 11,8%. La fabrication de produits métalliques a, quant à elle, progressé de 13%, confirmant la diversification des activités manufacturières.

Des reculs notables dans certains secteurs

Cependant, tous les secteurs n’ont pas suivi cette trajectoire ascendante. Par exemple, le “travail du bois et fabrication d’articles en bois” a enregistré une baisse sévère de 32,3%. D’autres segments comme l’industrie pharmaceutique (-2,9%), le cuir et la chaussure (-11,6%) et la fabrication de textiles (-5,3%) ont également souffert de reculs notables, révélant des disparités sectorielles au sein de l’industrie nationale.

Une amélioration globale des industries extractives

Par ailleurs, les industries extractives ont connu une croissance remarquable de 22,4%, portée principalement par une augmentation de 23,5% dans les “produits divers des industries extractives”. Cette performance montre la capacité du secteur minier marocain à s’adapter aux conditions économiques internationales.

Enfin, le segment de l’énergie électrique a également contribué positivement, avec une hausse de 3,5%, soulignant une demande accrue en électricité pour soutenir les activités industrielles.