Gaza : Nouvelles frappes israéliennes font 50 morts

LA VÉRITÉ

Au moins 50 Palestiniens, dont 22 enfants, ont perdu la vie mercredi 29 octobre 2025 dans des frappes israéliennes visant plusieurs quartiers du sud de Gaza, selon les services de la Défense civile. Ces bombardements, survenus malgré le cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre, constituent, selon les autorités locales, une « violation flagrante » des engagements pris entre Israël et le Hamas.

Une escalade qui menace la trêve fragile

Les frappes ont suivi la mort d’un soldat israélien, tué dans la région de Rafah. En réponse, l’armée israélienne a justifié son offensive par la nécessité de neutraliser des tunnels supposément utilisés par le Hamas. De son côté, le mouvement palestinien a nié toute attaque contre les troupes israéliennes et réaffirmé son attachement au cessez-le-feu.

Dans ce contexte tendu, le président américain Donald Trump a tenté de rassurer la communauté internationale en affirmant que « rien ne compromettra l’accord de trêve ». Pourtant, sur le terrain, les explosions se multiplient, et les opérations de secours se poursuivent dans les décombres.

Des civils pris au piège de la violence

Cette nouvelle série de frappes est la deuxième depuis le 19 octobre. Le Hamas accuse Israël de répétées « violations » de la trêve et a retardé la restitution des dépouilles d’otages. Sur les 28 corps initialement promis, seuls 15 ont été remis, les autorités palestiniennes invoquant les difficultés liées aux recherches dans une zone largement détruite.

Dans la bande de Gaza, déjà épuisée par des mois de siège, les habitants redoutent un retour à la guerre totale. « La question des otages doit être réglée pour qu’Israël cesse d’en faire un prétexte à la reprise des hostilités », confie Abdelhay al-Hajj Ahmed, habitant de Jabalia, à l’agence AFP.

Un bilan humain alarmant

Depuis le début du conflit, le 7 octobre 2023, les affrontements ont coûté la vie à 1.221 Israéliens et à 68.531 Palestiniens, selon des chiffres officiels. Ces données témoignent d’une spirale de violence qui continue d’engloutir une paix durable dans la région.