Foreign Policy Council : Le Sahara, un levier d’intégration et de développement régional
LA VÉRITÉ
Grâce à la vision de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc consolide sa souveraineté “non pas en isolant le Sahara mais en y faisant un levier d’intégration et de développement régional”, a indiqué le vice-président de l’American Foreign Policy Council, basé à Washington, Ilan Berman.
Réagissant au discours du Souverain en ouverture vendredi de la session d’automne du Parlement, l’expert américain en relations internationales a affirmé que le dossier du Sahara vit au rythme d’une “dynamique irréversible de changement” qui se reflète à la fois par le soutien international aux droits légitimes du Maroc et à la pertinence de l’initiative d’autonomie comme solution unique à ce conflit régional, mais également à travers le développement tous azimut que connaissant les provinces du Sud qui s’imposent aujourd’hui comme catalyseur de stabilité et de prospérité dans la région du Sahel et de l’Afrique atlantique.
“Il faut reconnaître que le Maroc a renforcé sa souveraineté sur le Sahara, non pas en l’isolant, mais en l’intégrant dans une série d’initiatives” que SM le Roi a lancées comme celle visant à donner aux pays du Sahel un accès à l’Atlantique et le projet gazoduc Nigeria-Maroc qui traverse 13 pays de l’Afrique atlantique, a affirmé M. Berman dans une déclaration à la MAP. A travers les grands chantiers de développement dans ses provinces du Sud, le Maroc a montré “au monde une vision d’un Sahara intégré qui a dépassé le conflit et qui serve de solution aux défis régionaux” en Afrique du Nord, au Sahel et au-delà, a ajouté ce fin connaisseur de la région. Pour Ilan Berman, les pays occidentaux, à l’instar des Etats-Unis, la France ou l’Espagne, tout comme l’ensemble des nations à travers le monde, cherchent des partenaires “fiables et dignes de confiance”.
“Il est clair que le Maroc, qui s’affirme sur le plan régional, figure bel et bien sur cette liste. Son rôle est aussi stratégique pour les pays européens et pour les Etats-Unis”, a-t-il dit, estimant que ce “rôle constructif” est d’autant plus nécessaire aujourd’hui au regard des crises multiples en Europe, en Afrique ou encore au Proche-Orient.