Fête du Travail
La classe ouvrière au Maroc a célébré, mardi 1er mai, dans un climat de responsabilité et de mobilisation, la fête du Travail qui coïncide avec le 1er mai, dans un climat de responsabilité et de mobilisation exigeant l’amélioration de conditions de travail et de vie des ouvriers et la préservation de leurs acquis socio-économiques.
Lors de meetings et de défilés organisés à cette occasion dans différentes villes du Royaume, les représentants des sections locales des principales centrales syndicales et leurs militants ont scandé des slogans appelant à la consolidation du dialogue social, la préservation des acquis, l’augmentation des salaires et à la généralisation de la protection sociale.
Ainsi, la classe ouvrière de Fès et Meknès a appelé le gouvernement à ouvrir un véritable dialogue social susceptible de déboucher sur la consolidation des acquis des ouvriers marocains sur les plans matériel et social loin de toutes les considérations politiques, invitant les centrales syndicales à unifier leurs rangs pour réaliser les revendications légitimes de la classe ouvrière.
Le renforcement de la paix sociale, la réduction des disparités sociales, l’augmentation des salaires, la réforme des régimes de retraites et la réduction des charges fiscales sont autant de revendications formulées par les participants aux meetings et défilés de la classe ouvrière de Fès et Meknès, qui rejette par ailleurs toute atteinte au pouvoir d’achat des couches sociales défavorisées.
Les militants des centrales syndicales ont réitéré également leur appel à à plus de justice sociale, à la garantie du droit au travail décent, du droit à la santé, à l’enseignement et du droit à la grève, tout en exprimant leur entière mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume face aux provocations du Polisario et de l’Algérie et leur solidarité avec le peuple palestinien dans sa lutte pour la liberté.
A Marrakech, les différentes représentativités syndicales ont célébré cette fête du travail dans un climat de responsabilité et de mobilisation exigeant l’amélioration de leurs conditions sociales et économiques. Les participants aux meetings organisés par l’Union marocaine du travail (UMT) ont scandé des slogans appelant à la poursuite de la lutte pour la dignité et pour la justice sociale, au respect des droits légitimes des travailleurs, l’application des dispositions du Code du travail et à l’augmentation des salaires.
Ils ont également appelé les employeurs à améliorer les conditions matérielles de la classe ouvrière, à se conformer aux exigences du Code du travail et à améliorer les pensions de retraite, plaidant pour la poursuite de la lutte pour dé- fendre les droits et les acquis des travailleurs tout en réitérant leur position constante et indéfectible pour la défense de l’intégrité territoriale et la souveraineté du Royaume.
Lors d’un meeting de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), les militants ont appelé à respecter la dignité de la classe ouvrière et à résoudre les divers problèmes liés, notamment à l’assurance et à la justice sociale, tout en renouvelant leur mobilisation globale en faveur de l’intégrité territoriale du Royaume.
Pour sa part, la Confédération démocratique du travail (CDT) a scandé des slogans revendiquant le respect de la loi fondamental des travailleurs, la protection sociale de la classe ouvrière et l’amélioration de ses conditions économiques pour assurer leur dignité et une vie décente, tandis que les autres syndicats ont plaidé pour la nécessité d’améliorer les conditions économiques de la classe ouvrière et de leur pouvoir d’achat, ainsi que de respecter leurs droits légitimes et se conformer aux dispositions de la Constitution, tout en répondant aux demandes urgentes de toutes les catégories nécessiteuses.
Ces syndicats ont, également, mis l’accent sur l’amélioration des salaires et des indemnités, la garantie des libertés syndicales et l’établissement d’un dialogue social constructif visant à améliorer les conditions de vie de la classe ouvrière et de leur permettre de bénéficier de la protection sociale.
De son côté, la classe laborieuse a célébré, mardi à Oujda, la Fête du travail dans une ambiance empreinte de mobilisation et de responsabilité à travers l’organisation de meetings et de défilés. La classe ouvrière de la capitale de l’Oriental a saisi cette occasion pour faire part de ses préoccupations et attentes pour l’amélioration de ses conditions sociales, matérielles et professionnelles.
Les participants aux défilés du 1er Mai, hommes et femmes, qui ont sillonné les principales artères de la ville, ont plaidé pour la protection des droits et de la dignité des travailleurs, le respect du code de travail et des libertés syndicales, la préservation des acquis et la lutte contre toutes formes d’injustice sociale.
Ils ont de même appelé à l’annulation de l’article 288 du code pénal et à la création de tribunaux spécialisés dans les litiges et conflits du travail, soulignant que le dialogue social est indispensable pour trouver des solutions aux questions sociales, économiques, politiques et culturelles Ils ont réitéré par la même occasion leur constante mobilisation pour la défense de la marocanité du Sahara et mettre en échec les manœuvres ourdies par les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume Pour sa part, la classe ouvrière de Tanger a appelé à cette occasion à plus de droits afin d’améliorer les conditions de vie des travailleurs marocains, particulièrement de la ville du Détroit en tant que deuxième pôle économique du Maroc.
L’Union marocaine du travail (UMT), l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) ont tenu plusieurs meetings avant d’organiser les traditionnels défilés sur les principales avenues de la ville, au cours desquelles les militants ont scandé des slogans appelant à l’augmentation des salaires et des indemnités et à l’amélioration des conditions de travail.
Elles ont également plaidé pour l’amélioration de la couverture médicale et de la protection sociale, la titularisation et la protection des travailleurs contre le licenciement arbitraire, ainsi que pour la reconnaissance de la liberté syndicale dans les secteurs public et privé, outre l’emploi des chômeurs.
Les travailleurs ont, en outre, pointé du doigt les conditions de travail au sein des sociétés de gestion déléguée et des entreprises privées, réitérant la nécessité de lutter contre l’injustice et la marginalisation que subit la classe ouvrière opprimée, de respecter le code du travail dans le règlement de certains dossiers syndicaux en instance et de consacrer la liberté d’expression syndicale conformément aux dispositions du Code du travail.
Dans la vile de Guelmim, la classe ouvrière a organisé des meetings populaires et des marches au cours desquels elle a plaidé pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs et à la satisfaction de leurs revendications dans les différents secteurs d’activité.
Les sections locales des syndicats représentés dans la région ont appelé à remédier aux problèmes qui entravent la marche de développement dans les quatre provinces relevant de la région (Guelmim, Tan Tan, Assa Zag et Sidi Ifni), notamment dans les secteurs de l’emploi, de la santé et de l’enseignement.
Elles ont insisté, dans ce sens, sur l’amélioration de l’offre de santé à l’hôpital régional de Guelmim, qui pâtit, selon les syndicats, d’un nombre de dysfonctionnements, dont la surpopulation, le manque d’équipements médicaux, le retard dans les délais d’examen, outre des problèmes liés à la situation de la classe ouvrière oeuvrant dans ce domaine.
La célébration de la fête des travailleurs a été, par ailleurs, l’occasion pour ces syndicats pour réitérer leur mobilisation pour la défense de l’intégrité territoriale du Royaume et de ses valeurs constantes.
A Agadir, la classe ouvrière affiliée aux différentes centrales syndicales a plaidé, à l’occasion de différents rassemblements, pour l’amélioration des conditions matérielles et sociales des travailleurs et pour la protection de l’action syndicale.
Lors de meetings auxquels ont pris part des ouvriers des secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de l’artisanat, des pêches, du tourisme et des transports, des représentants de sections régionales des principaux syndicats ont en outre appelé à la poursuite de la mobilisation en vue de la concrétisation des revendications de la classe ouvrière, notamment en ce qui concerne l’augmentation des salaires et la préservation du pouvoir d’achat des salariés.
Par ailleurs, la classe ouvrière dans la capitale du Souss a saisi l’occasion de la commémoration du 1er mai, pour réaffirmer son engagement ferme en faveur de la défense de l’intégrité territoriale du Royaume.