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Espagne: Un meurtre d’une rare violence


Samedi 11 mai, une femme a été retrouvée à son domicile à Parla, en Espagne, morte. Pas moins de neuf coups de couteau lui avaient été assénés. Le principal suspect, son compagnon, un Marocain, est activement recherché par la police.

El Mundo écrit à ce propos : « Juana Ureña Moriano, une cuisinière de 47 ans, a été retrouvée morte samedi soir chez elle à Parla, au numéro 20 de la rue Reyes Católicos. Selon la police, elle était morte depuis trois ou quatre jours et avait reçu neuf coups de couteau sur tout le corps ».

La même source nous informe que l’auteur présumé de ce meurtre est son compagnon, un citoyen Marocain âgé de 42 ans. La victime aurait porté plusieurs plaintes à son encontre, pour mauvais traitement et une ordonnance restrictive avait été émise, pour empêcher qu’il s’approche d’elle. Mais ces derniers auraient recommencé à se revoir, sans en informer les autorités. A savoir qu’en 2009 une plainte pour tentative de meurtre avait été déposée contre lui…

Selon EFE, la femme était protégée par le protocole d’attention aux victimes de violence à l’égard des femmes, VioGen (Violencia de Género : violences de genre), avec un niveau de risque faible.

La disparition aurait été constatée par le propriétaire de l’établissement hôtelier dans lequel la victime travaillait après plusieurs absences et aucune réponse aux appels et aux messages. Il craignait le pire. Ce dernier, un certain Juan, explique : « Nous savions qu’elle avait été attaquée par lui et je craignais le pire. Mercredi dernier, le 1er mai, elle manquait déjà au travail et la même chose s’est produite jeudi et vendredi. Je lui laisse un message sur WhatsApp et elle ne répond pas et je finis par penser que quelque chose de grave a pu arriver ».

Les autorités craignent que le présumé meurtrier ait déjà pris la fuite vers le Maroc, son pays d’origine. Le maire de Parla a décrété 3 jours de deuil dans la ville suite à ce meurtre d’une rare violence. El Mundo précise : « L’autopsie a révélé neuf entailles à la poitrine, au dos, aux bras et à la cuisse. Le coup mortel était celui qui avait été reçu dans la poitrine et qui avait atteint un poumon causant un pneumothorax. Il y avait également des coups sur le visage, les bras et les mains, signes évidents qu’elle avait tenté de se défendre contre son meurtrier ».


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