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Énervement historique à l’ONU : Quand Washington sanctionne la seule base d’une solution au Sahara marocain

Position historique américaine : Washington confirme l'Initiative d’autonomie comme la "seule base" pour un règlement juste et durable. Ce "grand pas en avant" ouvre une ère nouvelle de paix et de prospérité régionales, selon les États-Unis.

Par Mohammed Taoufiq Bennani


Ce 31 octobre 2025 restera une date inscrite en lettres capitales dans l’histoire de la diplomatie régionale. Aux Nations Unies, à New York, le Conseil de sécurité a procédé à l’adoption solennelle de la résolution 2797 sur le Sahara marocain. Cet acte majeur a immédiatement été salué par les États-Unis comme une avancée « historique ». En effet, Washington a profité de l’occasion pour réaffirmer, sans équivoque, que l’Initiative marocaine d’autonomie constitue désormais « la seule base » pour l’atteinte d’une solution juste et durable à ce différend régional qui n’a que trop perduré. Dès lors, cette résolution, dont les États-Unis étaient le porte-plume, marque non seulement la consécration du plan marocain de 2007, mais également un engagement profond des États-Unis à mettre un terme définitif à ce conflit.

 

L’architecture diplomatique d’une résolution essentielle

L’ambassadeur américain à l’ONU, Mike Waltz, s’est exprimé devant les membres du Conseil à l’issue du vote. Il a clairement souligné la position américaine, exhortant « toutes les parties à s’engager dans des discussions sérieuses ». Par ailleurs, cette démarche doit être entreprise en considérant la Proposition d’autonomie du Maroc comme l’unique point d’ancrage pour la résolution, la qualifiant de « crédible et réaliste ». Également présent à cette séance cruciale, le nouvel ambassadeur des États-Unis au Maroc, Duke Buchan, a assisté au vote aux côtés de Mike Waltz. Ce dernier a qualifié l’adoption de la résolution 2797 de « grand jour, et un grand pas en avant ». En outre, M. Waltz n’a pas manqué de saluer les efforts déployés par l’Envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara marocain, ainsi que les initiatives plus larges des Nations Unies, dans l’espoir d’ouvrir « une nouvelle ère de paix et de prospérité dans la région ».

 

Un mandat clair pour la prospérité régionale

L’engagement des États-Unis en faveur d’une résolution est apparu comme « résolu, » notamment grâce au soutien du Président Donald Trump. Dès lors, l’objectif de mettre fin à ce différend de longue date est perçu par le diplomate américain comme « atteignable cette année ». M. Waltz a, de ce fait, affirmé que les États-Unis ne ménageront aucun effort pour « faciliter les progrès » vers la paix et la prospérité régionale.

Par ailleurs, cette orientation stratégique a été renforcée par l’analyse de David Fischer, l’ancien ambassadeur américain au Maroc. Évoquant la résolution 2797, M. Fischer a estimé que son adoption marquait un « grand jour pour les Nations Unies ». En effet, cette résolution, portée par les États-Unis, permettra d’engager un dialogue constructif en vue d’un règlement définitif du conflit artificiel autour du Sahara marocain. En conséquence, l’ancien ambassadeur a affirmé que le texte représente un « mandat clair pour aller de l’avant, » un mandat qui s’appuie explicitement sur la position des États-Unis reconnaissant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

 

Le rôle central du leadership royal

La dynamique actuelle de résolution est largement attribuée aux initiatives et au leadership du Roi Mohammed VI. David Fischer a insisté sur le fait qu’il existe aujourd’hui une « opportunité réelle » de mettre fin définitivement à ce conflit artificiel, un succès obtenu « grâce au leadership de Sa Majesté le Roi ». Par ailleurs, selon lui, « grâce aux efforts de Sa Majesté le Roi, le Maroc tout entier est en train d’aller de l’avant ».

Un juriste international basé à Londres, Andrew Rosemarine, a corroboré cette lecture diplomatique. En effet, il a affirmé que l’adoption de la résolution 2797 permet au Roi Mohammed VI d’ouvrir « un nouveau chapitre glorieux de l’histoire du Maroc ». La consécration du plan d’autonomie par le Conseil de sécurité, présenté en 2007, est perçue comme un « triomphe de la diplomatie Royale, » résultat de la « Diplomatie menée avec sagesse par Sa Majesté le Roi ». En outre, M. Rosemarine a souligné que le 31 octobre 2025 « est désormais inscrit dans l’histoire du Maroc comme une date qui marque le couronnement de la diplomatie Royale ». De même, le juriste international s’est félicité de l’appel lancé par le Souverain à l’Algérie pour un dialogue fraternel sincère, visant à instaurer un nouveau chapitre relationnel fondé sur la confiance et le bon voisinage.

 

L’impératif de concrétiser la paix

L’adoption de la résolution 2797, portée avec vigueur par les États-Unis, marque un point d’inflexion majeur dans la gestion du dossier du Sahara marocain. La reconnaissance de l’Initiative marocaine d’autonomie comme unique voie de règlement par la superpuissance américaine confère à cette position une légitimité renforcée sur la scène internationale. En somme, cet « historique » pas en avant ouvre une période où l’engagement des parties est attendu pour concrétiser la paix et la prospérité régionales, un objectif que Washington estime pouvoir atteindre « cette année ». Dès lors, cet élan diplomatique, solidement ancré dans le mandat clair de la résolution 2797, suffira-t-il à catalyser le dialogue fraternel nécessaire pour transformer cette « opportunité réelle » en un règlement définitif et durable ?


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