Coronavirus au Maroc live infos
483410
8615
468807
Dernière mise à jour: 27 février à 20:38
Dernière mise à jour: 27 février à 20:38
En plein essor économique, le Sahara marocain est promis à un bel avenir à la faveur du nouveau modèle de développement qui confère une place de choix aux provinces du Sud du Royaume.
Ce constat a été souligné, jeudi soir, lors d’un Webinaire organisé par le Cercle Eugène Delacroix (CED), une association d’élus français de tous bords politiques qui promeut l’amitié entre la France et le Maroc.
Cette conférence organisée à l’occasion du 45ème anniversaire de la Marche verte, sous le thème « Regard sur les relations franco-marocaines et le développement des régions du sud », a vu la participation par visioconférence, depuis plusieurs régions de France, de personnalités politiques et parlementaires françaises ou maroco-françaises, depuis la ville de Dakhla, de Yanja El Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab, depuis la ville de Laayoune, de Sidi Hamdi Ould Rachid, président de de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, de l’ambassadeur Jean Paul Carteron, Président Fondateur du Forum de Crans Montana, ainsi que de représentants de la CGEM, de la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) et d’opérateurs économiques français présents dans les provinces du Sud.
Elle a été l’occasion de passer en revue les différents projets lancés ou en cours d’exécution au Sahara marocain notamment dans les villes de Laayoune et de Dakhla, de souligner les grandes opportunités qu’offrent les provinces du Sud en terme d’investissements et de relever l’importance de la coopération décentralisée France-Maroc et le partage d’expériences entre élus sahraouis et élus français.
« Le développement des provinces du sud est plus que jamais un sujet d’actualité », a affirmé le président de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra Sidi Hamdi Ould Rachid, qui a relevé l’importance et la qualité des projets lancés ou en cours de parachèvement, grâce à l’attention qu’accorde SM le Roi Mohammed VI au développement des provinces sahariennes.
Les réalisations et initiatives que porte cette région pour accompagner la vision de développement royale vont transformer complètement la région, a-t-il affirmé. Parmi les grands projets à Laayoune, il a cité la faculté de médecine qui ouvrira ses portes en septembre 2021 pour accueillir 3000 étudiants, parmi lesquels des étudiants en provenance de pays subsahariens à qui des bourses seront octroyées, un parc industriel en partenariat avec la CFCIM et la CGEM, qui est réalisé à hauteur de 80 pc et qui va créer 10.000 emplois, et enfin un CHU dont l’inauguration officielle est prévue au plus tard en octobre 2021.
De son côté, le président de la région Dakhla-Oued Eddahab, Yanja El Khattat a affirmé que le développement des régions du Sud est « une réalité » et « le monde ne peut que constater les efforts grandioses qu’a fait le Maroc en y déployant de grands chantiers socio-économiques ».
Parmi les grands projets lancés ou en cours de parachèvement, Yanja El Khattat a cité notamment l’agrandissement de la route reliant Laayoune et Dakhla. Considérée comme une locomotive du développement qui va renforcer les échanges économiques entre le Maroc et l’Afrique, cette route est réalisée à 99 pc à l’heure actuelle, a-t-il affirmé. Le président de la région Dakhla-Oued Eddahab a également cité le chantier du grand port de Dakhla.
L’ensemble de ces projets ont pour objectifs de désenclaver la région et l’interconnecter avec les autres régions du Maroc, a-t-il dit.
Selon lui, « cette dynamique de développement est un choix stratégique du Maroc de développer ces régions et de les ériger en pôle économique ». « Dès lors, l’on comprend aisément que ce développement socio-économique du Sahara marocain dérange les ennemis de l’intégrité territoriale du Royaume d’où la crise d’El Guerguarat », a-t-il dit.
Le président la Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM), Jean Pascal Darriet a souligné, pour sa part, que la CFCIM est très impliquée dans les provinces du Sud du Maroc « où nous sommes dans l’accompagnement de cette dynamique économique ».
« Nous avons participé à des événements économiques à Dakhla et accompagné des missions de prospection notamment dans les domaines halieutique et portuaire », a-t-il dit, ajoutant qu’à travers sa présence à Dakhla et Laayoune où elle dispose de deux délégations, la Chambre entend « privilégier une fluidité de relations entre la France et le Maroc, créatrices de richesses ».
L’Espagne se posait des questions samedi sur les conditions du règlement d’une dette fiscale de près de 4,4 millions d’euros par l’ancien roi Juan Carlos...