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Élections générales en Argentine ce dimanche, contexte économique complexe

LA VÉRITÉ


Quelque 35 millions d’électeurs argentins sont appelés aux urnes ce dimanche pour élire un nouveau président, un vice-président et une partie de la Chambre des députés et du Sénat, avec l’espoir de sortir d’une situation économique complexe.
Ces élections générales se déroulent dans un contexte économique difficile dont les principales manifestations sont une pauvreté de 40% de la population, une forte pression inflationniste, des réserves de change quasi-nulles et un service de la dette extérieure qui grève le budget de l’Etat et impacte négativement ses projets de développement.
Cinq candidats sont engagés dans la course à la Casa Rosada (palais présidentiel en Argentine) pour tenter de décroche un mandat de quatre ans, jusqu’au mois de décembre 2027.
Il s’agit de Javier Milei, candidat du parti de « La liberté en avant » (opposition ultralibérale), Patricia Bullrich, candidate de la coalition « Ensemble pour le changement » (opposition du centre-droit) et Sergio Massa, candidat de la majorité sortante « Union pour la patrie » (centre-gauche).
Au regard des résultats des élections primaires d’août dernier, ces trois candidats sont les mieux placés pour aspirer à disputer le deuxième tour prévu le 19 novembre prochain.
Les deux autres candidats présidentiels sont le péroniste Juan Schiaretti et Myriam Bregman, candidate du Front de la Gauche (extrême-gauche).
Depuis vendredi matin, tous les candidats sont astreints à « un silence électoral » imposé par les lois qui régissent les processus électoraux dans le pays et ne peuvent donc se donner à aucune propagande électorale.
Les bureaux de vote vont ouvrir à 08H00 et fermeront à 18H00 et les premiers résultats sont prévus à partir de 22H00.
Outre les postes de président et de vice-président, sont également à pourvoir ce dimanche, 24 sièges de sénateurs, 130 sièges de députés et 43 sièges au parlement du Mercosur (Marché commun du sud).
Les électeurs de la ville de Buenos Aires, qui a un statut particulier, et ceux de trois provinces (Buenos Aires, Catamarca et Entre Rios) vont élire les gouverneurs de ces entités fédérales.
Le taux de participation à ce scrutin sera un enjeu déterminant et les autorités électorales espèrent qu’il dépasse le taux de 69% enregistré lors des dernières primaires.
Le système électoral en vigueur dans ce pays, modifié pour la dernière fois lors de la réforme constitutionnelle de 1994, prévoit un deuxième tour de l’élection présidentielle si aucun candidat n’obtient 45 % des votes, ou 40 % des voix avec une différence de 10 points par rapport au poursuivant immédiat.

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