Dakhla-Oued Eddahab : Dynamisme économique et social grâce au nouveau modèle de développement
ONU: Mme Bahiya Ghella met en avant à New York la dynamique socio-économique au Sahara marocain
![Ghalla Bahiya, membre élue de la région Dakhla-Oued Eddahab, Lors de la session annuelle du Comité des 24 de l’ONU (C24)](https://www.laverite.ma/static/uploads/2024/06/vis_0612202418274005.jpg)
LA VÉRITÉ
Lors de la session annuelle du Comité des 24 de l’ONU (C24) qui se tient du 11 au 21 juin, Ghalla Bahiya, membre élue de la région Dakhla-Oued Eddahab, a mis en lumière la dynamique économique et sociale que connaissent les provinces du Sud du Maroc. Elle a souligné que cette dynamique est due au nouveau modèle de développement lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en 2015.
Un modèle de développement innovant
En effet, Ghalla Bahiya a insisté sur le fait que ce modèle novateur de développement s’inscrit dans l’engagement du Royaume à garantir à tous les citoyens la plénitude de leurs droits et libertés. Ce modèle vise à développer une société solidaire où chacun bénéficie de la sécurité, de la liberté, de l’égalité des chances, du respect de leur dignité et de la justice sociale.
Investissements majeurs et projets structurants
Ainsi, ce modèle prend en compte les spécificités de la région et les aspirations des populations locales. Il inclut des projets d’investissement majeurs dans divers secteurs : infrastructures (routes, ports, aéroports), santé, formation, industrie, agriculture, énergies renouvelables, tourisme, mines, pêche et secteurs sociaux.
Résultats tangibles
Mme Bahiya a précisé que le nouveau modèle de développement pour les provinces du Sud, doté d’un budget de près de 10 milliards de dollars, a réalisé plus de 80% de ses projets socio-économiques et structurels. Elle a ajouté que cette initiative vise à créer plus de 120.000 emplois et à doubler le PIB local. Les deux régions des provinces du Sud ont enregistré un taux de croissance supérieur de 50% à la moyenne nationale : 10,9% pour Laâyoune et 10,5% pour Dakhla.
Autonomisation et croissance économique
De plus, la région du Sahara marocain est aujourd’hui reconnue pour son autonomisation économique et sociale sans précédent, se positionnant comme un pôle économique régional. Les initiatives Royales, telles que le Gazoduc Maroc-Nigeria, l’initiative Afrique Atlantique et celle visant à promouvoir l’accès à l’Atlantique des pays du Sahel, renforceront cette position, transformant la région en une plateforme de sécurité, de stabilité et de co-développement en Afrique et au-delà.
Projets d’infrastructures et développement local
Par ailleurs, dans la région de Dakhla-Oued Eddahab, des projets d’infrastructures majeurs comme la voie express Tiznit-Laâyoune-Dakhla et le Port Dakhla Atlantique témoignent de cette dynamique. Ces projets, soutenus par des investissements significatifs, visent à dynamiser le développement économique, social et industriel des provinces du Sud, et à positionner la région comme un carrefour stratégique.
Impact culturel et social
En outre, sur le plan culturel, le Maroc a lancé plusieurs initiatives pour préserver et promouvoir la culture hassanie. Des projets comme la transformation du Centre hospitalier régional en centre hospitalier universitaire, la création d’une “cité des métiers et des compétences” et l’ouverture d’une faculté de médecine renforcent les capacités locales.
Participation des femmes et élections
Ainsi, Mme Bahiya a souligné que les femmes jouent un rôle de premier plan dans la société sahraouie, avec un taux de participation politique élevé. Elles occupent des mandats électifs aux niveaux local, provincial et national, participant activement à la gestion des affaires locales. Les élections législatives, régionales et locales de septembre 2021 ont démontré le dévouement des populations du Sahara à leur marocanité.
Conditions des femmes dans les camps de Tindouf
En effet, elle a également dénoncé les conditions désastreuses dans lesquelles vivent les femmes séquestrées dans les camps de Tindouf, en Algérie. Mme Bahiya a appelé la communauté internationale à mettre fin aux violations des droits de l’homme commises par le groupe séparatiste du “polisario” et le pays hôte, l’Algérie, et à permettre le recensement de ces populations.
Initiative d’autonomie
Finalement, pour mettre fin aux souffrances des populations de Tindouf, le Maroc a proposé en 2007 l’Initiative d’autonomie. Soutenue par plus de 107 pays, cette initiative est reconnue comme une solution politique sérieuse et crédible pour parvenir à une solution définitive au différend régional autour du Sahara marocain. Elle vise à mettre en place des institutions locales et représentatives tout en préservant la souveraineté du Maroc sur cette région.
Enfin, Mme Bahiya a conclu que la mise en œuvre du plan d’autonomie permettra d’accélérer davantage le développement socio-économique et garantira une paix et une stabilité durables dans la région.