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Dakar: Le Plan Maroc minier, un cadre idoine pour l’organisation du secteur


Le Plan Maroc minier, qui sera fin prêt d’ici mi-2019, constitue un cadre idoine pour la réglementation du secteur minier au Maroc, a indiqué le ministre de l’énergie, des mines et du développement durable, M. Aziz Rebbah.

“Le Maroc va se doter d’un plan minier à l’instar du plan Maroc vert, du plan Halieutis ou du Plan d’accélération industrielle, lequel devra être fin prêt d’ici la mi-2019” , a affirmé, dans un entretien à la MAP, M. Rebbah, en marge de sa participation à Dakar à la 5ème édition du Salon international des mines (SIM) du Sénégal (6-8 novembre).

Ce plan englobe une bonne gouvernance du secteur, à savoir la maîtrise de l’information géologique, la révision des procédures en matière d’investissement et d’octroi des autorisations, de même qu’il accorde une importance particulière au soutien aux investisseurs, à la préservation de l’environnement et de l’eau et à la gestion des contraintes liées à l’environnement notamment les déchets, a-t-il poursuivi.

L’élaboration de ce plan, a précisé M. Rebbah, s’effectue en concertation avec les différents intervenants, en l’occurrence les ministères concernés, les régions, les secteurs public et privé et les universités, l’objectif étant de tirer profit des anciennes expériences et d’assurer les conditions de succès du Plan Maroc minier.

Pour le ministre, le développement des partenariats internationaux est d’une importance capitale, étant donné que le Maroc dispose de tous les prérequis pour servir de plateforme à de grands partenariats et abriter des centres d’excellence internationaux pour les pays africains ainsi que des laboratoires internationaux.

Commentant la participation du Maroc au 5è Salon international des mines (SIM) du Sénégal, M. Rebbah a indiqué que la présence marocaine à ce salon s’insère dans une vision avant-gardiste, impulsée par SM le Roi Mohammed VI et imprégnée d’une volonté sans faille d’accompagner la dynamique, tous azimuts, que connait le continent.

“La question des mines et de l’énergie revêt incontestablement un grand intérêt pour l’Afrique, dont 60 pc de la population est dépourvue d’électricité” , a-t-il fait remarquer, relevant que dans le domaine des mines, l’Afrique espère passer aujourd’hui d’une exploitation traditionnelle vers une exploitation intelligente, à travers la création de la valeur ajoutée.

S’attardant sur l’expérience du Maroc dans le secteur du phosphate, M. Rebbah a souligné que cette expertise suscite l’estime et le respect des différents pays du continent et du monde.

“Le Maroc a réussi, en seulement une vingtaine d’années, à passer d’une exploitation traditionnelle du phosphate vers une exploitation intelligente.

De plus, le Royaume a noué des partenariats qualitatifs au Maroc, et ailleurs, notamment avec les pays africains” , a-t-il dit, ajoutant que “le Royaume propose que le phosphate devienne une plateforme de partenariat d’investissement avec les pays africains comme c’est le cas avec l’Ethiopie, le Nigeria et d’autres pays”.

Cette expérience marocaine a été d’ailleurs reproduite au niveau de l’or et du cuivre dans plusieurs pays africains, s’est-il félicité, relevant que la participation du Maroc aux différentes rencontres organisées en Afrique sert de tribune pour présenter l’expérience du Royaume en la matière et débattre des dernières nouveautés en matière des mines, en particulier la recherche scientifique, les ressources humaines, l’investissement, les PME en matière des mines, l’utilisation des nouvelles technologies (…).

Placé sous le thème “Les mines et la géologie, des facteurs de progrès et d’emploi dans un Sénégal émergent” , le SIM 2018 connait la participation de spécialistes et de représentants de plusieurs pays africain.

Evènement biennal, le SIM de Dakar, dont le Canada est pays invité d’honneur, se veut un lieu d’échanges, de partenariats et d’opportunités d’affaires entre sociétés minières, institutions de financements publiques et privées, bilatérales ou multilatérales, sociétés de services, porteurs de projets, experts miniers et Etats, à l’échelle des décideurs.

Propos recueillis par Rachid Maboudi


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