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Cyril Ramaphosa réinvesti Président de l’Afrique du Sud après des élections contestées

Cyril Ramaphosa prête serment pour un second mandat

LA VÉRITÉ


Á Pretoria, Cyril Ramaphosa a prêté serment comme président de l’Afrique du Sud, suite aux élections législatives du 29 mai, marquées par une forte compétition. L’événement s’est déroulé au siège du gouvernement, Union Building, en présence du président de la Cour constitutionnelle, des membres de l’Assemblée nationale et des chefs traditionnels régionaux.

Un mandat renouvelé malgré des résultats électoraux serrés

À la tête du Congrès national africain (ANC), parti au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, Cyril Ramaphosa a été réélu pour un second mandat de cinq ans par le Parlement, malgré un soutien électoral en baisse. L’ANC a remporté 40% des suffrages exprimés, son score le plus faible depuis les premières élections multiraciales de 1994, et détient actuellement 159 sièges sur 400 à l’Assemblée nationale.

Défis économiques et taux de participation en baisse

En effet, a participation électorale s’est établie à 58,63%, en recul par rapport aux 66% enregistrés en 2019. Ce contexte politique complexe s’accompagne de défis économiques considérables. L’économie sud-africaine, la plus industrialisée du continent, connaît une croissance prévue de seulement 0,9 % pour 2024, selon le Fonds monétaire international, bien en deçà des prévisions antérieures de 1,8 %. Cette stagnation économique aggrave le chômage, touchant près de 33% de la population et plus de 45% des jeunes.

Lutte contre la corruption et redressement de l’image internationale

Ainsi, un autre défi majeur pour Cyril Ramaphosa sera de renforcer la lutte contre la corruption, un fléau persistant qui mine les institutions publiques et ternit l’image du pays aux yeux des investisseurs et des partenaires étrangers.

Perspectives pour le mandat à venir

À l’aube de ce nouveau mandat présidentiel, Cyril Ramaphosa doit naviguer habilement entre la revitalisation économique, la réduction du chômage et la restauration de la confiance internationale. Sa capacité à répondre efficacement à ces défis déterminera largement le succès de son gouvernement et l’avenir de l’Afrique du Sud sur la scène mondiale.


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