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Crise politique en Corée du Sud : la loi martiale met Yoon Suk Yeol en péril

Le président sud-coréen confronté à une motion de destitution après un décret controversé

LA VÉRITÉ


Mercredi, la Corée du Sud a plongé dans une crise politique sans précédent après la tentative avortée du président Yoon Suk Yeol d’imposer la loi martiale. En pleine nuit, le chef de l’État a justifié cette mesure exceptionnelle par la nécessité de “protéger la nation des menaces communistes nord-coréennes”. Pourtant, cette décision a rapidement déclenché une vague d’indignation populaire et politique.

Des réactions immédiates et fermes

Dès l’annonce de la loi martiale, des centaines de manifestants ont convergé vers le Parlement, dénonçant ce qu’ils considéraient comme un abus de pouvoir flagrant. En parallèle, les députés, malgré la présence de 280 militaires sur place, ont réussi à adopter une résolution exigeant l’abrogation immédiate de cette mesure.

Mercredi matin, sous la pression grandissante, Yoon Suk Yeol a finalement annoncé la levée de la loi martiale, mettant fin à une nuit de tensions intenses à Séoul.

Face à cet événement, l’opposition a riposté en déposant une motion de destitution contre le président. Lee Jae-myung, leader du Parti démocrate, a dénoncé une “tentative illégale” et annoncé des poursuites judiciaires contre Yoon et plusieurs responsables gouvernementaux. Cette motion, nécessitant une majorité des deux tiers au Parlement, pourrait être votée dès vendredi.

Des fissures au sein du pouvoir

En outre, même le Parti du Pouvoir au Peuple, la formation de Yoon, a exprimé son désaccord. Le chef du parti, Han Dong-hoon, a exigé des explications détaillées, tandis que plusieurs conseillers et le ministre de la Défense ont présenté leur démission.

Une mobilisation nationale

Par ailleurs, la Confédération coréenne des syndicats a appelé à une grève générale illimitée, accusant le président d’avoir “perdu toute légitimité”. Dans les rues, les manifestants ont scandé des slogans appelant à la démission immédiate de Yoon Suk Yeol.

Cette crise a également eu des répercussions économiques. La Bourse de Séoul a chuté de 1,4 % mercredi, reflétant l’incertitude provoquée par ces événements.


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