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Corruption dans le domaine de la santé : Les risques ont besoin d’évaluation


Le ministre délégué chargé de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, Mohamed Benabdelkader a souligné, lundi 23 juillet à Rabat, l’importance de la mise en place d’un groupe d’évaluation des risques de la corruption dans le secteur de la santé au Maroc. S’exprimant à l’ouverture d’une session de formation sur “La gestion des risques de la corruption dans le secteur de la Santé, méthodologies et étapes exécutives au Royaume du Maroc” ,

M. Benabdelkader a indiqué que le Maroc s’est engagé, constamment, dans la lutte contre la corruption et la moralisation de la vie publique, ajoutant qu’il s’agit pour le Royaume d’un choix stratégique et d’une priorité politique législative et institutionnelle, visant à instaurer des liens transparents entre l’administration et le citoyen, conformément à la constitution de 2011. Il a, dans ce sens, rappelé l’adoption de la stratégie nationale de lutte contre la corruption en 2015, ayant pour objectif la consécration de la convergence entre les programmes horizontaux et sectoriels, affirmant que cette démarche ambitionne de mettre fin à ce fléau à l’horizon 2025 et ce, à travers l’amélioration de la confiance du citoyen et de la communauté internationale.

Le Maroc, qui s’est doté d’une stratégie pour la lutte contre la corruption, est impliqué dans plusieurs projets visant la lutte contre ce phénomène avec des acteurs nationaux et internationaux, a-t-il rappelé, réaffirmant la volonté du Royaume d’œuvrer davantage pour instaurer la probité et renforcer la transparence et la gouvernance participative dans tous les secteurs.

M. Benabdelkader a souligné, dans ce sens, que cette session de formation, initiée dans le cadre du projet régional de lutte contre la corruption du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) dans les pays arabes, constitue une mesure d’accompagnement pour la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la lutte contre la corruption, qui accorde une importance particulière au capital humain.

Pour sa part, l’inspecteur général du ministère de la Santé, Lahcen Chtibi a souligné l’engagement du ministère de la Santé dans la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte contre la corruption, rappelant la création par ce département d’inspections régionales, dans le but de renforcer le contrôle et traiter les dossiers et les plaintes des citoyens.

Il a, également, fait savoir que le ministère a amorcé un débat élargi, impliquant plusieurs acteurs et cadres du ministère et des départements concernés, en vue d’élaborer un plan d’action à moyen terme visant une meilleure planification du système de la santé à l’horizon 2025, précisant que ce plan s’appuie sur l’organisation et le développement d’une offre sanitaire pour améliorer l’accès aux services de santé, le soutien des programmes nationaux de la santé et la lutte contre les maladies et l’amélioration de la gouvernance.

La tenue de cet atelier intervient dans un cadre national particulier, marqué par l’adhésion de tous les intervenants dans les efforts visant à renforcer la probité et lutter contre la corruption dans tous les domaines et toutes les administrations. De son côté, le directeur du projet régional de lutte contre la corruption du PNUD dans les pays arabes, Arkane Assablani, a fait savoir que cet atelier vise à renforcer les capacités dans la gestion des risques de corruption dans le secteur de la santé, insistant sur la nécessité d’établir un processus dont l’objectif est la création d’un groupe national conjoint englobant les parties concernées et chargé d’identifier et d’évaluer les risques de corruption dans ce secteur et de mettre en place un plan pour réduire ce phénomène.

M. Assablani a également souligné l’importance de concrétiser les objectifs fixés par les différentes stratégies en la matière, appelant à adopter des outils modernes en matière de prévention contre la corruption, comme la science de gestion des risques.

Organisée par le ministère de la Réforme de l’Administration et de la Fonction publique, en partenariat avec le PNUD, cette session de deux jours s’assigne pour objectifs de faire connaître la méthodologie de l’évaluation des risques de corruption, les spécificités de la corruption dans le secteur de santé, les indicateurs utilisés dans la mesure de la corruption et les bonnes pratiques en la matière, ainsi que de mettre en place des moyens pour soutenir l’action collective et renforcer la transparence dans le secteur de la santé.


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