COP29 : Repenser les modes de consommation pour sauver la planète
Mohammed Fares appelle à une transition écologique urgente lors de la COP29
LA VÉRITÉ
Bakou, 18 novembre 2024 – Le président de la Fédération des Verts africains (FEVA), Mohammed Fares, a exhorté les dirigeants et les citoyens du monde entier à réévaluer leurs habitudes de consommation. Ce plaidoyer, lancé lors de la COP29, vise à répondre aux défis climatiques mondiaux qui continuent de menacer l’équilibre écologique de la planète.
Une consommation effrénée aux conséquences alarmantes
Dès le début de son intervention, M. Fares a insisté sur le rôle néfaste de l’utilisation excessive des ressources naturelles. Selon lui, cette tendance accélère la surexploitation des écosystèmes et amplifie l’empreinte carbone mondiale. “Un changement de paradigme est indispensable”, a-t-il affirmé, ajoutant que seule une prise de conscience collective permettra de garantir un équilibre entre développement économique et protection de l’environnement.
Un projet sociétal ambitieux
En outre, le président de la FEVA a présenté une vision globale axée sur la promotion d’une culture écologique. “Nous devons redéfinir nos manières de vivre et de consommer”, a-t-il déclaré, mettant en avant l’importance de pratiques respectueuses des ressources limitées. La Fédération encourage notamment la gestion rationnelle de l’eau et la réduction des déchets, des actions simples mais efficaces que chaque citoyen peut adopter pour contribuer à un avenir durable.
Mobilisation par l’éducation et la sensibilisation
Par ailleurs, M. Fares a détaillé les initiatives de la FEVA pour mobiliser les populations. À travers des webinaires, des conférences et des campagnes médiatiques, l’organisation s’efforce de sensibiliser aux impacts du changement climatique, en particulier dans les pays en développement. “Chaque individu a un rôle à jouer”, a-t-il insisté, soulignant que ces efforts collectifs sont essentiels pour atténuer les effets des crises climatiques.
Un appel au soutien international
Enfin, M. Fares a plaidé en faveur d’un investissement accru des organisations internationales dans les projets d’adaptation climatique. Il a mis en lumière l’urgence d’aider les pays les plus vulnérables à réduire leur exposition aux risques climatiques. “Les financements doivent permettre non seulement de protéger les communautés, mais aussi de réduire les émissions de gaz à effet de serre à l’échelle globale”, a-t-il conclu.
La COP29, qui se tient du 11 au 22 novembre, met un accent particulier sur le financement climatique. Cette priorité vise à renforcer les capacités des nations à faire face aux effets croissants des changements climatiques tout en protégeant les populations les plus exposées.