Coopération nucléaire entre le Maroc et le Sénégal renforcée

LA VÉRITÉ

Dans le cadre de la 68e conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), tenue à Vienne, le Maroc et le Sénégal ont franchi une nouvelle étape dans leur coopération en matière de sciences et technologies nucléaires. La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, El Hadji Abdourahmane Diouf, ont souligné l’excellence des relations bilatérales tout en discutant des perspectives futures.

Renforcement des relations scientifiques

D’abord, la rencontre a été marquée par la signature de deux accords de partenariat. Ces derniers visent à intensifier la collaboration entre le Centre National de l’Énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) du Maroc et l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ainsi que l’Institut sénégalais de Technologie Nucléaire Appliquée (ITNA). Hamid Marah, directeur général du CNESTEN, Ahmadou Aly Mbaye, recteur de l’université Cheikh Anta Diop, et Oumar Absatou Niasse, directeur de l’ITNA, ont formalisé ces accords au nom de leurs institutions respectives.

Objectifs des nouveaux accords

Ensuite, ces accords se concentrent sur l’échange d’expérience, la recherche scientifique, l’enseignement et la formation dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire. Cette collaboration permettra de renforcer les capacités humaines et techniques des deux pays dans un domaine stratégique pour leur développement. De plus, ces initiatives s’inscrivent dans un cadre plus large de coopération Sud-Sud, en ligne avec les objectifs de l’AIEA en matière de transfert de technologies.

Présence d’acteurs clés

Par ailleurs, cette cérémonie de signature a vu la participation de plusieurs personnalités de haut rang. L’ambassadeur du Maroc auprès des Organisations internationales à Vienne, Azzeddine Farhane, ainsi que l’ambassadeur du Sénégal en Allemagne, Cheikh Tidane Sall, et le secrétaire général du ministère de l’Énergie et du Pétrole du Sénégal, Cheikh Niane, étaient présents pour soutenir ces initiatives.

Perspectives d’avenir

Enfin, ce renforcement de la coopération nucléaire entre le Maroc et le Sénégal ouvre de nouvelles perspectives pour les deux pays. Le partage des compétences et des ressources dans le domaine nucléaire pourrait jouer un rôle clé dans le développement énergétique, éducatif et scientifique de ces nations. Cela témoigne de la volonté commune de promouvoir une utilisation responsable et pacifique des technologies nucléaires.