Conseil de sécurité : l’heure de vérité pour le Sahara marocain

LA VÉRITÉ

Dès l’ouverture des discussions à New York, le Conseil de sécurité s’apprête à franchir un tournant décisif dans le dossier du Sahara marocain. À 20h, heure locale, les membres voteront sur un nouveau projet de résolution qui consacre le plan d’autonomie présenté par le Maroc en 2007 comme seule référence crédible pour une solution politique durable. Cette échéance diplomatique représente un moment de vérité pour l’ensemble des acteurs régionaux.

Contrairement aux formulations prudentes du passé, le nouveau texte adopte un ton direct. Il reconnaît explicitement la pertinence, la crédibilité et le sérieux de la proposition marocaine. En rejetant les formules vagues et les terminologies dépassées, le Conseil oriente le débat international vers la clarté et le réalisme. Le Maroc, de son côté, réaffirme sa disponibilité à poursuivre le dialogue dans un esprit de responsabilité partagée.

Le projet supprime toute référence au « référendum » et privilégie la notion d’« autodétermination » dans le cadre d’un processus politique négocié. Cette évolution, loin d’être symbolique, confirme une mutation profonde de la position onusienne : la recherche d’une solution pratique, durable et respectueuse de la souveraineté du Royaume. Les observateurs voient dans ce choix la reconnaissance explicite de la diplomatie proactive menée par le Maroc sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI.

Le texte propose de renouveler le mandat de la MINURSO jusqu’au 31 octobre 2026, assurant ainsi la continuité des efforts de stabilisation. Il invite également les quatre parties, Maroc, Algérie, Mauritanie et Front Polisario  à reprendre les pourparlers sans conditions préalables, dans un esprit de compromis. Cette approche pragmatique traduit la volonté du Conseil d’encourager un climat de confiance et de coopération régionale.

Si la résolution est adoptée, elle scellera la reconnaissance internationale du plan d’autonomie marocain comme voie unique vers la paix et le développement dans la région. À l’heure où le monde observe ce vote crucial, le Maroc s’impose comme un acteur responsable, porteur d’une vision claire pour un avenir africain stable et intégré.