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Climat 2023 : une année de records et de défis pour le Maroc

2023 : Une année de records climatiques pour le Maroc, entre chaleur extrême et sécheresse historique

LA VÉRITÉ


En 2023, le Maroc a fait face à des records climatiques sans précédent, marquant un tournant important dans la lutte contre les effets du changement climatique. Selon Sebbari Rachid, chef du Centre National du Climat à la Direction Générale de la Météorologie (DGM), ces phénomènes extrêmes s’inscrivent dans une tendance globale de réchauffement planétaire.

Des vagues de chaleur historiques

D’abord, l’année a été marquée par une série de vagues de chaleur inédites. En août 2023, Agadir a enregistré une température de 50,4 °C, un record historique pour le pays. Ce type d’événements, explique Sebbari, est directement lié à l’augmentation des gaz à effet de serre et aux effets du changement climatique. Le Maroc, tout comme la région méditerranéenne, se réchauffe plus rapidement que le reste du monde, rendant ces vagues de chaleur de plus en plus fréquentes.

Une sécheresse aggravée

Ensuite, 2023 a également été l’année la plus sèche que le Maroc ait connue depuis les années 60. Avec un déficit pluviométrique atteignant près de 50 %, le pays a vu ses ressources en eau considérablement affectées, notamment avec une baisse du taux de remplissage des barrages. Cette sécheresse prolongée, combinée aux vagues de chaleur, exacerbe la vulnérabilité du pays face au changement climatique.

Des projections inquiétantes

Par ailleurs, les prévisions pour les années à venir ne sont pas rassurantes. Les climatologues anticipent que la période 2023-2027 sera la plus chaude jamais enregistrée à l’échelle mondiale. Sebbari met en garde : la température moyenne pourrait dépasser la limite symbolique de 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle, ce qui entraînera des phénomènes météorologiques encore plus extrêmes.

Des actions urgentes à entreprendre

Pour atténuer ces effets, la DGM recommande des actions immédiates. Avant tout, il est impératif de réduire les émissions de gaz à effet de serre conformément aux engagements pris dans le cadre de l’Accord de Paris. Le Maroc doit aussi renforcer ses stratégies d’adaptation, notamment en mettant en place des systèmes d’alerte précoce pour protéger la population des événements extrêmes.

Vers un avenir plus résilient

Enfin, la DGM prévoit de moderniser ses infrastructures et ses services climatiques d’ici 2035. L’objectif est d’améliorer la surveillance météorologique et de fournir des informations plus précises, notamment pour les secteurs vulnérables comme l’agriculture. Grâce à son Plan Stratégique 2024-2027, l’institution entend répondre aux défis croissants posés par le changement climatique.

Ainsi, 2023 ne fait que confirmer la nécessité pour le Maroc de redoubler d’efforts afin de mieux s’adapter à cette nouvelle réalité climatique, tout en poursuivant des actions concrètes pour limiter le réchauffement global.


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