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Baisse des importations et légère hausse des exportations au T3-2024

Les indices du commerce extérieur révèlent des variations contrastées selon les secteurs

LA VÉRITÉ


Au troisième trimestre de 2024, les importations ont reculé de 1,6 % par rapport à la même période en 2023, atteignant un indice de 110,8. Cette baisse s’explique principalement par la diminution des importations d’énergie et de lubrifiants (-13,1 %), ainsi que des produits bruts d’origine animale et végétale (-7,3 %). En revanche, les demi-produits et les produits finis d’équipement agricole ont enregistré des hausses respectives de 7,4 % et 2,3 %.

Des exportations en légère progression  

En parallèle, les exportations ont légèrement progressé, affichant une augmentation de 0,5 % pour atteindre un indice de 116,9. Cependant, cette croissance masque des disparités importantes entre les secteurs. Les produits bruts d’origine animale et végétale ont chuté de 11,2 %, tout comme les produits bruts d’origine minérale (-12,5 %). À l’inverse, les demi-produits ont connu une hausse notable de 7,2 %, confirmant leur rôle croissant dans le commerce extérieur marocain.

Une dynamique variable selon les secteurs

Notons que les produits finis d’équipement industriel ont montré une certaine stabilité, enregistrant une hausse de 2,2 % à l’export et une baisse de 4 % à l’import. De même, les produits finis de consommation ont connu une évolution contrastée avec une légère hausse à l’import (+3,3 %) et une baisse marginale à l’export (-0,5 %). Ces variations soulignent l’impact des fluctuations économiques mondiales et des politiques commerciales sur les échanges du pays.

 

**Conclusion : des ajustements nécessaires pour équilibrer les échanges**

Ces chiffres traduisent une dynamique économique marquée par des défis sectoriels. La baisse des importations dans des segments clés, comme l’énergie, pourrait signaler une réduction de la dépendance énergétique ou une baisse de la demande intérieure. D’un autre côté, la légère progression des exportations, bien qu’encourageante, met en évidence la nécessité de renforcer la compétitivité des secteurs stratégiques pour maintenir un solde commercial équilibré.

 


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