[ after header ] [ Mobile ]

[ after header ] [ Mobile ]

AFIS 2025 s’ouvre à Casablanca : les leaders financiers africains réclament des actes, pas des discours

La capitale économique du Maroc devient l’épicentre d’un appel collectif à l’action pour bâtir une Afrique souveraine et confiante

LA VÉRITÉ


L’AFIS 2025 a ouvert ses portes aujourd’hui à Casablanca, rassemblant les figures majeures du monde financier du continent. Les débats ont été dominés par un mot d’ordre clair : passer des promesses à la mise en œuvre.

Un appel à l’unité et à la confiance

Dès l’ouverture, Amir Ben Yahmed, directeur général du groupe Jeune Afrique Media, a donné le ton : « Ici, l’action prime sur les mots ». Devant une assemblée composée de ministres, de gouverneurs de banques centrales et d’entrepreneurs africains, il a exprimé gratitude, admiration et encouragement à l’endroit d’un continent en pleine mutation.

Il a salué la résilience africaine face à des réalités économiques contrastées — entre croissance soutenue, endettement croissant et tensions politiques. Selon lui, l’Afrique ne manque ni de talents, ni d’idées, ni de capital, mais plutôt de confiance en elle-même.

Le Maroc, un modèle africain de transformation

Avec enthousiasme, Ben Yahmed a rendu hommage au Maroc, hôte de l’événement pour la deuxième année consécutive. Il a rappelé que « voyager de Tanger au nord à Dakhla au sud suffit à constater la transformation spectaculaire du pays ». Il a décrit le Royaume comme un modèle de développement pour le Sud global, capable d’incarner un leadership africain dans la construction d’un capitalisme financier réellement panafricain.

Des priorités concrètes pour un avenir durable

Makhtar Diop, directeur général de la Société Financière Internationale (SFI), a réaffirmé cette vision d’action. « Nous sommes ici pour façonner l’avenir financier de l’Afrique, et l’urgence est réelle », a-t-il déclaré, rappelant que 300 millions de jeunes Africains entreront sur le marché du travail dans la prochaine décennie.

Il a défini trois axes stratégiques : investir dans les infrastructures et le capital humain, réformer les cadres réglementaires pour libérer l’esprit entrepreneurial et mobiliser davantage le secteur privé. Parmi les initiatives citées figurent Mission 300, visant à fournir l’électricité à 300 millions d’Africains d’ici 2030, et AgriConnect, qui ambitionne de renforcer la petite agriculture comme moteur de prospérité et de sécurité alimentaire.

Du potentiel à l’investissement

En conclusion, les intervenants ont souligné que l’Afrique possède désormais les moyens de passer d’un continent d’opportunités à un continent d’investissements concrets. Casablanca, carrefour financier du continent, symbolise plus que jamais la confiance retrouvée d’une Afrique prête à agir pour son propre avenir.


À lire aussi
commentaires
Loading...
[ Footer Ads ] [ Desktop ]

[ Footer Ads ] [ Desktop ]