À Médiouna, les récentes précipitations ravivent les espoirs, sauvent les cultures printanières

Nourredine HAZMI

Les dernières précipitations qui se sont abattues sur la province de Médiouna ont ravivé les espoirs chez les agriculteurs de cette province à dominance rurale, et sauvé in extrémis les cultures printanières dans la région.

Ces précipitations, qui ont eu un impact positif sur le parcours végétal de la province de Médiouna, située à A 14 km de la métropole de Casablanca, ont poussé les agriculteurs à doubler d’efforts en vue de faire aboutir cette saison agricole.

Ainsi, les terres agricoles de la commune de Mejatia-Ouled Taleb se sont vêtues de vert, particulièrement celles situées sur la route de Sidi Brahim vers Sidi Hejjaj.

M. Mohamed Jendil, agriculteur et éleveur d’ovin de la région, a exprimé dans une déclaration à M24, la chaîne d’information en continu de la MAP, son optimisme quant aux dernières précipitations, ajoutant qu’elles ont redonné espoir aux populations locales après une longue période de sécheresse.

Ces précipitations, s’est-il réjoui, sont de nature à enrichir les pâturages, permettant ainsi aux éleveurs d’économiser sur l’achat des fourrages, mais aussi d’alimenter la nappe phréatique, réduisant par là même et le coût de recherche des eaux.

Côté agriculture, les dernières pluies contribueront à améliorer les cultures connues dans la région, notamment l’avoine, la pomme de terre, l’ognon et le poivron, a dit M. Jindil.

De son côté, Chibani Jamal, agriculteur de la région, a exprimé son grand optimisme, soulignant que ces précipitations ne manqueront pas d’affecter positivement les activités agricoles, et surtout de raviver l’espoir chez les agriculteurs après de longs mois d’attente.

À rappeler que le ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts a mis en place plusieurs mesures pour venir en aide aux agriculteurs. Il s’agit notamment de lancer le programme d’élargissement des cultures de printemps.

Ainsi, la superficie prévisionnelle des grandes cultures de printemps (maïs, pois chiche, tournesol et haricot sec) devrait totaliser 320.000 Ha, alors que la superficie programmée des cultures maraichères, surtout dans les zones irriguées, s’élève à 80.000 Ha.