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4ème édition du Grand prix de l’entreprenariat: L’impératif de soutenir la culture entrepreneuriale chez les jeunes

LA VÉRITÉ / MAP


Soutenir la culture entrepreneuriale chez les jeunes constitue un impératif à même de leur permettre de créer des projets innovants répondant aux différents besoins de la société, a indiqué, samedi à Kénitra, Mariam Cherkaoui, professeur à l’Université Ibn Tofail (UIT).

Intervenant à l’ouverture de la 4ème édition du Grand prix de l’entreprenariat (GPE), organisé par le club Jeunes leaders marocains de l’École nationale de commerce et de gestion de Kénitra (ENCG) sous le thème “la digitalisation: une opportunité pour les jeunes durant et après la pandémie ?”, Mme Cherkaoui a relevé que les jeunes d’aujourd’hui sont de plus en plus confrontés à la problématique de l’emploi à la sortie de l’université.

“Dans un pays comme le Maroc, les jeunes privilégient généralement les emplois stables, notamment dans le secteur public”, a-t-elle fait observer, notant que l’augmentation du taux de chômage des jeunes diplômés est la raison pour laquelle plusieurs d’entre eux se sont lancés dans l’entrepreneuriat, dans l’optique de se prendre eux-mêmes en charge”.

Elle a dans ce sens, précisé qu’entreprendre n’est pas forcement être innovant à 100%, mais c’est surtout avoir une idée de projet à laquelle on y croit. “C’est cet état d’esprit que nous essayions d’inculquer aux étudiants dans nos écoles de commerce marocaines”.

Et d’ajouter que “forte de cette conviction, l’UIT a créé il y a deux ans, une fonction au sein de la présidence chargée des missions d’entreprenariat, à travers laquelle elle encourage les jeunes à investir davantage, en soutenant leurs projets aussi bien au niveau national qu’international”.

Pour sa part, le directeur du centre d’incubation CUAE2TI, Abdelkrim Chahine, a relevé que la crise épidémiologique a imposé l’adhésion totale et inconditionnelle à la transformation numérique, notant qu’au Maroc, comme ailleurs, le digital s’est montré comme un chantier en plein essor, nécessaire et incontournable, pour assurer la continuité des différents secteurs, augmenter l’efficacité et booster l’économie du pays.

Il a, en outre, souligné l’impératif d’investir davantage dans le développement de l’infrastructure numérique, l’éducation, la formation et la R&D en vue de faire face aux défis post Covid-19 pour l’année à venir.

Le directeur de l’Institut Français de Kénitra, Pierre-Hubert Touchard, a de son côté souligné que le Maroc a réalisé d’énormes progrès en matière de transformation digitale depuis le début du confinement, notamment dans le domaine de l’enseignement.

Il a, à cet effet, fait savoir que l’Institut Français en plus d’être un centre culturel et éducatif qui développe une programmation riche et variée tout au long de l’année, est aussi une organisation qui soutient les différents projets à même de promouvoir le dialogue entre la France et le Maroc, en particulier à travers l’entreprenariat.

Entièrement dédié à la promotion de l’esprit de l’entrepreneuriat chez les jeunes et de leur insertion professionnelle, le GPE à pour objectif d’inciter les jeunes à développer leur créativité et leur sens de l’innovation à travers une compétition qui s’étalera toute la journée. Riche et intense, cet événement qui portera gain et bénéfice aux participants comme à l’audience, cherche à éliminer les raisons qui peuvent inhiber ou intimider les jeunes à tracer leurs chemins dans le monde entrepreneurial et donc former des leaders capables d’évoluer dans un environnement d’affaires complexe. Il vise aussi à les aider à développer des compétences générales telles que le sens de l’initiative, la créativité, l’autonomie et le travail d’équipe à travers l’organisation d’une conférence sous un thème animé par des grands acteurs du monde de l’entreprenariat.


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